Toujours aussi agréable à lire. Un plaisir

Je trouve que le niveau n'a pas baissé, contrairement à la série du combat ordinaire.
J'espère que le prochain sera à la hauteur!

Toujours aussi fan!!!
Voir ma note de lecture pour le T.1

Je suis un vrai fan!!!
Ce retour à la terre pose des questions existentielles (n'apporte pas de réponse) et montre le décalage entre la vraie vie et le système organisé tel qu'il est... le travail, le productivisme, la parentalité, les normes sociales... tout y passe délicieusement!

Un joli troisième tome (je n'ai pas encore trouvé le 2ème) sur la grossesse de Mariette, les affres d'une paternité qui se construit entre passé et futur, une satire des petits festivals et une fin qui donne le sourire, assurément de bon aloi.

Une BD très agréable à lire. J'ai passé un bon moment, j'aime bien le format de ces courtes histoires d'une demi-page. C'est drôle et bien pensé, ironique à souhait. Vive l'autodérision !

Manu Larcinet et sa copine décide de quitter la vie parisienne pour la campagne.
Cela peut paraître banal, pourtant, on retrouve dans cette B.D. tous ce qui nous fais rire dans un couple de citadins décidant de faire un retour aux sources.
Sans parler du regard critique, mais n'en moins vrai des "ruraux".
A hurler de rire

Le Vaste monde poursuit sur le ton des deux premiers tomes les modestes aventures en une demi-planche de Manu, Mariette et le bébé Capucine aux Ravenelles, loin de la ville, plus près de la terre avec son lot de villageois typés, le maire, les chasseurs, l'ermite, le locataire Monsieur Henri, la vieille villageoise édentée et hiératique Madame Mortemont. Les beaux-parents de Manu sont des gens sérieux mais sans rouerie. L'incompréhension n'est pas seulement de leur fait. Elle règne sans partage entre tous les personnages. Lorsque Manu chante son blues et clame : "Elle ne sourit plus qu'au bébé qu'elle imagine", Mariette le trouve génial et vient l'embrasser. La séance de dédicace à Château-Moignon relève aussi de multiples malentendus. Un admirateur demande à Manu une dédicace en lui passant de la pommade : "Quelque part vous contribuez à ré-enchanter le monde" mais il n'oublie pas de préciser : "Un gros kiki qui dépasse du short de mon Mickey, c'est possible ?" On nage en plein faux-semblants. En dépit d'une dernière image lénifiante où tous les personnages font une farandole, à bien y regarder, personne ne sourit et ne s'amuse vraiment.

Le quotidien aux Ravenelles de Manu et Mariette continue de s’effilocher dans le second tome du Retour à la terre, Les Projets. On retrouve les protagonistes du précédent volume, un peu plus inconsistants encore. Les gags sont reprisés comme des vieilles chaussettes. La gnôle de Monsieur Henri, propriétaire à béret, devrait servir à tuer les limaces mais Manu, découvert in extremis par le donateur de l’eau-de-vie, préfère se soûler plutôt que d’avouer qu’il va gaspiller le tord-boyau du proprio. L’ancien maire, ermite et stylite, le cheveu et la barbe au plancher, « ne bouge pas d’un poil ». Seul le gag de l’affiche pour la fête du cochon qui file sur plusieurs planches entraîne des sourires chez le lecteur. Manu, transformé en loup face au maire et à ses deux affidés métamorphosés en trois petits cochons demandant d’écrire le titre de l’affiche en forme de jambon est assez poilant. Ensuite, la boulangère aux miches généreuses, Speed le chat amorphe, l’épicier et ses gommes, Mariette et son désir d’enfant, la naissance du premier radis, la venue d’Esope, garçon esseulé, l’apparition du chasseur : « Autochton priorit ! », tout cela amuse trop peu. C’est d’autant plus dommage que la matière est riche mais la manière est trop bridée. L’utilisation des pesticides, l’égoïsme et les idées reçues, la constante surveillance des villageois entre eux sont bien distillés dans l’album mais il manque une charge plus lourde ou une vision plus délirante des auteurs vis-à-vis de la vie à la cambrousse.

Si les tranches de vie de Manu Larcenet et Jean-Yves Ferri égalent des gags saucissonnés sur une demi-planche, obtient-on pour autant des identités remarquables ? Autobiographie parodique, Le Retour à la terre, à travers son premier tome intitulé La Vraie vie, raconte sur un mode aigre-doux l’installation de Mariette et Manu dans une location pour un an aux Ravenelles, village bien loin de Juvisy et des miasmes franciliens. Personnages et décors manquent d’épaisseur mais la lisibilité du dessin permet une compréhension instantanée des gags qui courent parfois sur plusieurs pages. Certains déclenchent l’hilarité à l’exemple du chat amorphe que Manu promène à bout de bras. Le chasseur à moustache du cru lui rétorque : « Bravo ! Joli coup ! ». Dit comme ça, ce n’est pas drôle mais le dessin sait ramasser l’incompréhension qui unit tous les protagonistes à l’exemple du maire hirsute et nanti d’un parapluie, ermite illuminé depuis son redressement fiscal et vision délirante, après un bon coup de gnôle, pour le guitariste du groupe Les Groggies. La confrontation du citadin avec la réalité, au-delà de son écran d’ordinateur, montre une certaine méconnaissance du monde rural par les auteurs eux-mêmes. On assiste, un peu ahuri, à une caricature d’un monde révolu. Les châtaigniers pourrissent sur pied, minés par l’encre et la graphiose, redoutables champignons ; les éleveurs sont high-tech et les troupeaux de vaches sont devenus des UGB (Unités gros bétail) ; la neige n’est plus aussi abondante et tenace qu’avant. La terre est remembrée, laminée aux nitrates et aux pesticides... Il convient donc de déguster de façon raisonnable la chronique de Manu et Mariette sinon il faudra faire attention aux ballonnements. Les sucreries acidulées comme lard ce n’est qu’à consommer avec modération.

tout arrive enfin à sa fin, donc voilou le dernier un peu mieux que le second mais pas mieux que le premier, et en plus j adore johann sbar....moi

le second tome est moins bien que le premier, les gags tournent un peu à l'eau potager/bébé, c'est bon on a compris.....

cette deuxième lecture passe beaucoup mieux que la premiere fort lointaine....
bon je trouve toujours pas çà mega génial de la mort qui tue, mais j ai souri quelques fois, et même un peu pouffé,
j'adore le chat, il est tout bonnement génial, mais cet humour est un peu facile quand même, stéréotypé et discrimanatoire;;;