A l'image du titre, l'humour est assez souvent dans le registre scato, à se demander si l'auteur ne se complait pas dans la merde qu'il tente de fustiger. Cependant, certaines anecdotes m'ont bien fait rigoler. Je pense particulièrement au quiproquo à propos de l'auberge du casino.
Dans l'ensemble, même si c'est souvent très exagéré, il faut bien reconnaître que parfois ça touche là où ça fait mal.
Dans le même registre, je pense qu'un auteur français pourrait facilement écrire "Une fucking année", relatant les tribulations d'un exilé français dans la City.

En conclusion, je dirais que je préfère de loin, le recul, la retenue et l'humour de Peter Mayle.

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j'ai aimé les deux livres :
a year in the merde et in the merde actually (N°2).

c'est de l'humour british pur houblon, à prendre ou à laisser : c'est à dire une métaphore par demi ligne. Je me rappelle un ou deux fous rires dans le métro et le sourire des passagers en me voyant gêné.

si je compare ce livre avec ceux de sa catégorie en France, les anglais assurent dans le genre comédie.

Bien sûr, P. Mayle n'a pas le même âge. Sa maturité est là et sa vision provençale est d'un autre niveau. Mais Clarke se défend vraiment bien. D'ailleurs, le deuxième volume ou l'on s'attend à un essoufflement, et bien non ...