Avec Les cavaliers, Kessel nous apprend l'honneur, la fierté, le courage, l'obstination ; mais aussi la haine et la souffrance. Tous les sentiments sont exacerbés, les personnages de ce roman sont entiers, sans concession et imposants.
Plus qu'un simple roman... C'est une épopée que j'ai lue, un mythe! Ces personnages sont des héros, forts comme des rocs et intransigeants, tout en étant terriblement humains, par leurs rêves et leurs souffrances. Oui, une épopée, donc, une splendide épopée, qui nous fait battre la steppe cheveux au vent sur notre cheval, qui nous fait découvrir un Afghanistan qu'on a oublié.
Kessel a un style incroyable, c'est envoûtant, grandissant. Moi qui vraiment n'en ai pas grand chose à faire des canassons, je me suis prise à admirer Jehol, à être impressionnée par son panache, sa prestance, et à le compter parmi les héros de ce sublime roman.
J'avais passé un bon moment avec Le lion, mais alors, il n'y a à mon sens pas de comparaison possible avec Les cavaliers. C'est là qu'est le chef-d'oeuvre! Quand vous regardez cette photo en première de couverture (j'ai celle avec le visage d'un homme), elle est plein de promesses, on y voit l'honneur, le souffle épique, la dure vie des steppes... Et les attentes qu'elle suscite en vous seront dépassées.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre