[Tex. 693, Il ritorno di Proteus | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]
Le retour de Proteus.
Perry Drayton alias Proteus va mettre en œuvre ses capacités à se grimer et à endosser n’importe quelle physionomie pour tenter de s’extraire de la prison de Yuma, en Arizona où il est détenu sous haute surveillance. Une semaine plus tard, à Sanford situé dans l’ouest de l’Arizona, des desperados tentent un braquage de la banque mais rien ne se passe comme espéré par les bandits. Pour les rangers Tex Willer et Kit Carson, il semblerait que Mister P, le génie transformiste, ennemi récurrent, soit à nouveau en capacité de nuire. Invisible et insaisissable, Proteus pourrait sévir à Flagstaff, la ville de ses débuts dans le meurtre et la rapine.
Apparu dans Tex 86 « Rio Verde » (1967) et 87 « Yuma », puis resurgi dans Tex 185 « Il giudice Maddox » (1976) et 186 « L’uomo dai cento volti », continué dans Tex 316 « Il delitto di Kit Carson » (1987) et 317 « L’inafferabile Proteus », Perry Drayton, l’incarnation maléfique revient sur le devant de la scène du crime en 2018 avec le même allant et un aplomb similaire. Le scénariste Pasquale Ruju a repris le personnage créé par Bonelli et Gallep, l’insérant dans une histoire à tiroirs où Proteus sévit et rebondit, aussi évanescent que l’esprit du mal. Le dessinateur Bruno Ramella s’attaque sans complexe au fer de lance des éditions Bonelli, Tex Willer et s’en sort plutôt bien mais le western ne lui est pas étranger puisqu’il a réalisé de nombreux épisodes de Magico Vento. Son graphisme est lisible et expressif. D’un trait dynamique, il embarque le lecteur dans une chevauchée diabolique qui se poursuit et se termine dans le n° 694. A noter un nouvelle fois la remarquable couverture réalisée par Claudio Villa, jouant avec la pénombre, les reflets et les regards échangés, tout un art en apothéose.
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