[Tex. 694, Kit contro Kit | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]
Kit contre Kit.
Proteus enrôle des sbires et endosse des rôles afin de développer ses activités criminelles et de semer les rangers justiciers. Toujours en retard d’un train, Tex Willer et Kit Carson font le ménage à mesure de leur avancée, éliminant les intermédiaires mais le maître protéiforme a toujours une longueur d’avance, un coup tordu à jouer. Même le lecteur finit par douter en perdant le fil des métamorphoses du diabolique homme caméléon. Il faudra une confrontation brutale en Kit Willer, fils de et son sosie, Proteus en personne. Tex devra trancher dans le vif du sujet sans aucun droit à l’erreur.
Pasquale Ruju est un scénariste à l’aise avec les récits qui frisent avec le surnaturel. Proteus, par ses singularités et son absence totale d’émotion ou d’empathie, par ses capacités à renaître, éternellement fringant en dépit des années et des coups, ressemble à un dieu mauvais venu parmi les hommes pour attiser les bas instincts sous un masque impassible. Bruno Ramella est convaincant dans sa prestation graphique et clôt avec aisance la chevauchée tortueuse d’un Protée capable de rebondir une prochaine fois.
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