Je n'aime pas Marguerite Duras.
J'ai cru, en lisant la première partie de ce roman - histoire paysanne de meurtre, amour et violence digne des mythes antiques - me réconcilier avec elle.
Mais que je me suis ennuyée (ce doit être voulu : le thème récurrent de cette partie est l'ennui, mais cela ne suffit pas à me la faire apprécier) dans la deuxième partie ! Long monologue de l'héroïne devant la mer. Bien des images, des phrases m'ont semblé incompréhensibles et j'ai passé l'âge de faire confiance aux écrivains quand ils sont obscurs : ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. L'auteur cherche vraisemblablement à peindre la confusion de l'esprit de l'héroïne, encore une fois c'est peut-être voulu mais je n'aime pas.
En plus "pourquoi faire simple quant on peut faire compliqué ?". Appréciez-vous la phrase :
Citation:
Il n'y a aucun lieu où je ne voulais pas ne pas aller
?
La dernière partie commence par un long monologue (en plus d'être confuse l'héroïne a la fièvre !!!), qui plus est en italique ! Aimez-vous lire l'italique ? Pas moi.
Et là-dessus une fin bâclée, un mariage, happy end ou promesse de tortures nouvelles ?
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