Ce roman a été lu dans l'intention louable de faire diminuer une PAL d'une ampleur assez dramatique, mais là n'est pas le sujet.
C'est un roman qui date de 1959 , on a l'impression de lire un roman-feuilleton du début du 20 ème siècle, époque à laquelle se situe le récit.
Donc il raconte le sinistre destin de cette pauvre Alice ( non, il ne faut pas que je commence à pleurer..), père tyrannique, mère qui meurt dans des conditions dramatiques, marâtre, évidemment, comment y échapper. Quelques éléments sympathiques au début toutefois, le père est vétérinaire, et Alice est chargée de l'entretien des animaux divers et variés.
Après.. ça ne s'arrange guère.. Nous ne sommes pas dans Jane Eyre, il nous manque un Rochester!
La pauvre Alice va de malheur en malheur, et pour tenter de se détacher un tant soit peu de la sinistre réalité, se met à léviter de temps en temps. Pour de bon.. C'est là que même en considérant la dimension métaphorique de la lévitation, on se dit ( enfin moi, les autres peuvent léviter autant qu'ils veulent..) que la distance, sans un support naturel ou technologique, il vaut peut être mieux la mettre à l'horizontale?
Car l'altitude, c'est bien joli, mais la terre est basse..
Bref.. ce mélo assumé, raconté comme cela, peut bien sûr prêter à sourire. Pauvre Alice! Je me demande d'ailleurs ce que l'auteur a voulu faire, un pastiche?
Mais ce roman, avec son côté suranné, m'a rappelé des lectures d'enfance, en particulier un roman d'A.J. Cronin intitulé Le chapelier et son château qui, au niveau mélo, faisait très fort aussi.Sauf que!!! Cronin avait le bon goût de toujours, à la fin, en sauver quelques-uns, les gentils, bien sûr. Ce qui convenait tout à fait au coeur de midinette qui sommeille toujours en moi..
Alice, arrête tes bêtises, descends tout de suite, on va changer d'auteur!
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