[Mona Agent X. T. 1, Premières armes | Alessandro Scacchia, Betty Hopkins]
Vedette éphémère d’une émission de télé réalité, Mona assiste en public, déconfite, à un best of de ses meilleures gaffes retransmises sur un écran géant. Naturellement pudique, elle voit ses seins jaillir quand son soutien-gorge cède sous la pression mammaire lors d’exercices physiques d’assouplissement ou en plongeant dans la piscine. Plantureuse et sexy malgré elle, Mona est une ingénue. Toujours à côté de ses charmes, elle passe pour une vraie godiche surnommée « Miss Nichon ». Elle rentre à son appartement et trouve son petit ami Peter en pleine séance de triolisme qui lui lance dans l’escalier : « Mona ! Attends ! Ce n’est pas ce que tu crois ». Cherchant le réconfort auprès de sa meilleure amie Inouk, elle la dérange en plein ébat saphique. De casting vicié en entretien vicieux, Mona tombe de Charybde en Scylla. Un cinéaste la contacte enfin alors qu’elle s’imagine être arrivée au bout du rouleau. Tchin ! Le contrat est signé avec la Strawberry Line. Dupée de bout en bout, Mona est effondrée. Un an plus tard, Mona Hopkins va se métamorphoser en agent X, tueuse délurée dont la mission consistera à découvrir l’agent de l’Etoile rouge.
Les postures impudiques de Mona, les fesses et la bouche offertes, le mamelon ressorti, le pétard à la main sont excessivement racoleuses et sans l’aide du second degré, elles confinent à la vulgarité crasse. L’histoire est un tissu patchwork de niaiseries criardes cousues de gros fil blanc, de poncifs si éculés qu’on y sent le souffle de la vacuité à travers la trame relâchée. Rien ne vient sauver ce navet bouilli bêtement porno. Le dessin est à maintes reprises maladroit et disgracieux. Une suite est prévue. Au secours !
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