[100 bullets. 1, Première salve | Brian Azzarello, Eduardo Risso]
Isabelle Cordova, plus connue dans le milieu des gangs sous le pseudonyme de Dizzy, vient de purger sa peine à la prison pour femmes de Stateville. Elle a vingt-trois ans. Durant sa détention, son mari Hector et son bébé Santiago ont été tués lors d’un règlement de compte qui comporte de nombreuses zones d’ombre. Dans le train qui la ramène vers sa cité, Dizzy est accostée par l’agent Graves. Il lui apporte la preuve irréfutable qui authentifie les assassins de sa famille, deux policiers véreux, ainsi que cent balles non identifiables. La jeune femme est mise devant un dilemme, faire justice, totalement couverte par Graves et son département ou celui de s’effacer, d’accepter l’inéluctable, la perte irréparable. Sa prise de position va l’obliger à recomposer son passé afin de mettre en lumière l’inavouable.
Les éditions Panini Comics ont regroupé trois récits dans le premier volume de 100 Bullets. Le second concerne Lee Dolan, restaurateur renommé de Los Angeles, injustement accusé de pédophilie. Innocent, sa chute est sans appel. Graves le retrouve, serveur dans un rade. Il lui apporte sur un plateau la responsable de son désastre, Megan Dietrich et les cent balles qui vont avec. La rédemption ne sera pas de la partie. La troisième histoire ne comporte que huit pages. Une femme âgée vient au commissariat de son quartier pour s’accuser d’un meurtre perpétré sur les conseils de l’agent Graves.
Sur cette trame récurrente, un homme apporte la preuve et le moyen de faire justice soi-même, la série, mensuelle aux Etats-Unis, court entre juin 1999 et avril 2009, soit cent numéros regroupés en treize recueils, soit encore 2 237 pages réalisées par Eduardo Risso, talentueux dessinateur argentin (né en 1959) et de l’étonnant scénariste américain, Brian Azzarello, composant des histoires complexes, sombres et violentes.
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