Ce roman est très long (740 pages) et paraît long !
J'en suis venue à bout, mais j'ai peiné et l'ambition affirmée de l'auteur de réécrire un "Quo vadis" ne m'a pas paru couronnée de succès. Il est vrai que j'ai lu "Quo vadis " à l'adolescence et ne sais ce que j'en penserais aujourd'hui.
Pour en revenir à Neropolis, l'intrigue amoureuse m'a semblé bien compliquée, la justification du comportement du héros bien laborieuse, l'effort pour réhabiliter Néron se heurte comme à l'accoutumée aux faits et il n'en sort rien de bien neuf.
On apprend au fil des pages un certain nombre de choses sur les coutumes romaines au temps de l'empire, sur la vie dans la Ville, les gladiateurs, le calendrier... ce qui est intéressant, mais la présentation en est maladroite et les informations ne sont pas fournies naturellement : par exemple, un fils en garnison en Germanie et écrivant à son père, disserte une demi-page sur l'origine du terme "germain". L'auteur a le plus souvent un ton didactique qui finit par être irritant.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]