Antarès, épisode 2. Le voyage spatial vers la planète Antarès, dans la constellation du Scorpion, est en cours avec à son bord Kim, Marc, Alexa, Pad, amis adoubés par la mantrisse (voir le 1er cycle d’Aldébaran) et les colons sectaires que la féminité (et le sexe affiché) hérissent. Leurs propres femmes à bord sont tondues et les combinaisons de spationautes sont artificiellement gonflées afin que les silhouettes se rapprochent davantage de la bombonne que du canon de la Renaissance. L’austérité et l’intolérance engendrent la frustration, la colère et la violence. Maï Lan, la belle nounou qui s’occupe du bébé de Kim, va en faire les frais. Alors qu’elle sort de la douche et retourne à sa cabine avec une serviette autour du corps, trois hommes décident de lui « donner une leçon ». Ils entreprennent de la violer pour lui « apprendre les bonnes manières ». Alexa intervient rudement et est arrêtée par la police du vaisseau. Kim se rend compte qu’elle s’est embarquée dans une nasse et que les mailles se resserrent d’un tour d’écrou supplémentaire à chaque fois qu’un événement survient. L’atterrissage sur la planète Antarès révèle encore son lot de mauvaises surprises. Le matériel est vétuste et tout a été calculé à l’économie. La navette prend feu et se fracasse au sol. La faune est redoutable. Les écosystèmes sont incompréhensibles car trop peu étudiés. A la fin du tome, le bébé de Kim se fait piquer par un curieux engin miniaturisé qui n’augure rien de bon pour la suite.
Le roi Léo raconte et le lecteur rugit de plaisir. L’intérêt ne faiblit pas alors que ce nouvel album nous entraîne dans le 3e cycle d’Aldébaran et le 12e tome. L’ensemble devrait être constitué de 15 volumes. La fin approche puisque le 13e album vient de paraître. Dans deux ans, la saga de l’espace sera close mais l’oeuvre va perdurer. Elle ne s’épuisera pas à la première lecture car l’histoire tient la route et les personnages sont complexes et très attachants.

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