Les aventures d'Adam Reith sur la planète Tschaï se poursuivent.
Reith a besoin d'argent pour construire le vaisseaux spatial qui le ramènera sur terre. Il apprend que sur Tschaï, l'argent pousse sur les arbres : la monnaie, le sequin, peut se récolter. Elle pousse à l'état sauvage dans une zone du continent Dirdir qui sert de territoire de chasse à cette race extra-terrestre : les Dirdir, sorte de lézards bipèdes à l'agileté féline (ils m'évoquent le 'Prédator' en moins laid, notamment pour le côté chasse : voir et revoir le chef d'oeuvre de John Mc Tiernan ), ont un goût immodéré pour la chasse à l'homme.
Reith et ses deux compères partent donc vers les Carabas pour amasser des sequins, y parviennent, puis vont s'installer dans une ville sinistre, toujours sur le territoire des Dirdir, pour fabriquer le vaisseau spatial. Ils doivent pour ce faire s'allier à un roublard local tout en évitant de se faire prendre par les Dirdir qui ont mis leur tête à prix pour diverses raisons.
Un opus très réussi où la race-titre est beaucoup plus présente que dans le tome 2 (le Wankh). Une race intrigante et complexe que Vance décrit avec acuité et précision (comme il sait si bien le faire).
Un bémol (toujours le même) : les héros se sortent un peu trop facilement de toutes les situations, le livre de Vance est une apologie de l'audace....
Conclusions définitives à la lecture du T4 : le Pnume.
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