Un jeune anglais arrive, pour son travail, en Afrique du sud au temps de l'apartheid. Tout naturellement il se mêle à la vie superficielle de la société blanche de Johannesbourg. Puis le hasard lui fait connaître une jeune femme qui s'intéresse à la condition des femmes noires et par son intermédiaire il se lie d'amitié avec un noir intelligent, élégant et blasé qui l'introduit dans le monde des noirs.
L'intérêt de ce livre est de découvrir, par les yeux de Toby, une société cloisonnée à un point extrême, un monde d'étrangers à proprement parler. Il s'agit d'un constat, d'un état des lieux et non d'une prise de position. C'est ce qui aurait dû faire la force du livre, malheureusement pour moi l'ennui l'a emporté.
La principale réjouissance des deux sociétés semblant la boisson, le nombre de soirées arrosées, chics ou dans un bistrot noir clandestin, est impressionnant et la description répétitive de ces soirées et de la gueule de bois qui s'ensuit est lassant.
Par ailleurs (la faute en incombe-t-elle à l'auteur ou au traducteur ?) le style est très lourd, à la limite parfois de la correction.
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