Vers mi-XVIIe siècle, un Levantin pusillanime quitte son Orient natif pour un voyage homérique, à la recherche d'un sens outre que d'un livre salvateur. Comme dans Léon l'Africain, dont la forme s'apparente, ou comme Ulysse, si l'on cherche l'archétype, Baldassare laisse toujours de nouveaux lieux et de nouvelles amours derrière lui.
Il existe de multiples raisons personnelles qui ne peuvent que provoquer mon attachement fusionnel à ce roman et à son héros. Pour cette raison sans doute j'ai un souvenir très vivace des chapitres qui ont pour cadre Constantinople (et la corruption de son administration), Gênes (et le sentiment du retour et d'y être attendu) et l'île de Chios (avec son traffic de mastic).
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