Trois jours… Trois jours seulement pour faire la lumière sur un horrible assassinat. Et pour empêcher, de la même manière, un carnage, celui de représailles impitoyables. Ceci est la tâche ardue qui incombe à Gordien, le Limier.
Nous sommes en l'an 72 av. J.C., Rome tremble : la révolte des esclaves, chapeauté par Spartacus, s'étend dans le Sud de la péninsule, en menaçant sérieusement la survie de la République.
Prenant en toile de fond cet événement capital à caractère historique, Gordien est appelé par un mystérieux commanditaire pour enquêter sur la mort violente d'un cousin de l'influent Marc Licinius Crassius : le cadavre de Lucio Licinius a été trouvé, défiguré, dans sa villa. Deux indices seulement. Un bord de manteau imprégné de sang et un mot gravé sur le sol, près du corps : SPARTA.
Les coupables semblent être deux esclaves. Crassius, sur le point de partir à la tête de huit légions pour une campagne contre l'armée de Spartacus, décide une punition exemplaire, une exécution légalisée d'une ancienne coutume romaine : la condamnation à mort de « tous » les autres esclaves du défunt. Nonante neuf personnes, un massacre d'innocents.
Gordien mettra tout en oeuvre pour découvrir la vérité, même au péril de sa vie, et celle de celui qui lui est cher : une enquête dangereuse, parmi des fraudes, des appropriations indues et des trafics d'armes, des troubles amours clandestins et des orgies, des luttes de gladiateurs et tant d'autre.
Encore une bien belle aventure que celle de Gordien et son fils Eco, ils deviennent à ce point attachants que, déjà, le spectre du 3ème volume (Les mystères de Rome, L'énigme de Catilina) me titille l’esprit.

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