[La Bible : Le Code secret - Le passé, le présent, l'avenir, tout est écrit depuis l'origine des temps | Drosnin Michael]

2 étoiles, parce que je ne sais pas être sévère et que j'apprécie l'effort des auteurs... m'enfin... soyons sérieux, un peu... le code secret de la Bible... déjà essayons de comprendre ce qu'elle dit avant d'en tirer des trucs bizarroides, voulez-vous?

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J'ai aussi un faible souvenir de ce livre, que j'ai dû lire il y a 5 ou 6 ans. Pourtant, ce qui m'avait semblé intéressant, c'est que sa démarche, la recherche de sens cachés de la Biblie par les mots voire par les lettres du texte s'inscrit tout à fait dans la tradition kabbalistique, n'est-ce pas? Kabbale à l'heure et avec les possibilités techniques de l'ordinateur
Quant à la connaissance de la Bible, je suis totalement d'accord avec toi: bien qu'il me semble avoir lu que la Bible est le livre le plus vendu au monde, moi, des connaisseurs un tant soit peu profonds de ce texte, je n'en ai jamais rencontrés... (plus facile de trouver chez nous des spécialistes du Haiku jamponais )

Un contradicteur a fait l'essai du fameux "code" et a vu qu'on extrayait également des messages de "Tom Sawyer" ou je ne sais plus quel roman d'aventures...
Tout ce qui empêche le sens critique de fonctionner et se présente comme réclamant une adhésion totale doit rendre prudent, non ?

Tout à fait!

Ah si je peux me permettre, Apo, de te conseiller quelqu'un qui - à mon sens - a une assez bonne compréhension de ce que dit la Bible (c'est très objectif comme remarque, tu remarqueras...), essaye un ouvrage de Jacques Ellul. Disons, au hasard... La raison d'être (méditations sur l'écclésiaste).
Moi ça me bluffe.
Je pourrais aussi citer Alphone Maillot (Job, pour rien).
J'adhère à d'autres interprétations, bien sûr, mais eux (heu, surtout Ellul, parce que je connais mieux) ont une vision super intéressante. Le mot qui me vient à l'esprit, c'est : pertinence. Rien à déclarer de plus.

Et sur le code secret, ben... comment dire... de toute façon la bible elle-même défend de prétendre lire l'avenir, alors... ce serait un comble qu'elle soit un instrument de prédiction, non?

Merci Laudateur, pour tes références que je note bien (même si je ne les mets pas dans ma PAL).

Pour en revenir au bouquin en question et à son "code", j'ai le souvenir d'une interview radiophonique à Umberto Eco sur son Pendule; le journaliste averti demandait des comptes à l'auteurs sur la question de savoir comment se faisait-il qu'une si grande cohorte de l'immense lectorat de littérature "ésotétique" avait adoré son roman et se l'était approprié comme un livre de chevet, alors qu'une lecture un tant soit peu lucide prouvait que le pavé, du début à la fin, ne faisait que ridiculiser à l'extrême ce genre de littérature, ses éditeurs et ses lecteurs...
Sur ce Eco avait répondu avec son humour habituel: "Vous savez, cher Monsieur, le propre de l'homme c'est bien la quête d'un sens. Si cet homme a l'impression d'avoir eu une idée... oh, pas originale, ça non, mais au moins mystérieuse, obscure, saugrenue, d'un méandre où pourrait se cacher ce sens, il n'en est que plus ravi..."
Alors, bien sûr, tous ceux qui se sont mis à en rechercher une dans Le Livre, tout au long des siècles, n'est-ce pas?, réclamant ou -je pense plus souvent- ne réclamant pas d'adhésion ni même de vaste public, tous ces braves kabbalistes ou sombre charlatans, dans le fond ne sont qu'humains, trop humains...