Merci Laudateur, pour tes références que je note bien (même si je ne les mets pas dans ma PAL).
Pour en revenir au bouquin en question et à son "code", j'ai le souvenir d'une interview radiophonique à Umberto Eco sur son Pendule; le journaliste averti demandait des comptes à l'auteurs sur la question de savoir comment se faisait-il qu'une si grande cohorte de l'immense lectorat de littérature "ésotétique" avait adoré son roman et se l'était approprié comme un livre de chevet, alors qu'une lecture un tant soit peu lucide prouvait que le pavé, du début à la fin, ne faisait que ridiculiser à l'extrême ce genre de littérature, ses éditeurs et ses lecteurs...
Sur ce Eco avait répondu avec son humour habituel: "Vous savez, cher Monsieur, le propre de l'homme c'est bien la quête d'un sens. Si cet homme a l'impression d'avoir eu une idée... oh, pas originale, ça non, mais au moins mystérieuse, obscure, saugrenue, d'un méandre où pourrait se cacher ce sens, il n'en est que plus ravi..."
Alors, bien sûr, tous ceux qui se sont mis à en rechercher une dans Le Livre, tout au long des siècles, n'est-ce pas?, réclamant ou -je pense plus souvent- ne réclamant pas d'adhésion ni même de vaste public, tous ces braves kabbalistes ou sombre charlatans, dans le fond ne sont qu'humains, trop humains...