Le premier roman de Murakami que je lis. Je ne connaissais que les nouvelles de "l'éléphant s'évapore".
Je ne sais ce qu'il en est de ses autres romans, mais aussi bien dans ses nouvelles que dans "la fin des temps" on ne se rend pas compte que l'on est au Japon, si ce n'est incidemment un plat, un nom de ville ou de station de métro.
On est plongé dans la civilisation occidentale dans ce qu'elle a de plus banal et réducteur.
Cela dit j'ai été enchantée par ce livre. Chacune des histoires aurait pu paraître longue, mais alternées elles ménagent un suspense constant.
Il y a dans ce roman une certaine profondeur qui fait réfléchir sur le devenir de nos sociétés, l'inconscient, la notion de temps, d'immortalité, mais aussi beaucoup de poésie et beaucoup d'humour.
J'ajouterai que l'une des histoires a de nombreux points communs avec Neverwhere de Gaiman, que j'ai lu récemmment. Mais je préfère de beaucoup le récit de Murakami (qui de plus a l'antériorité)
Commentaires de Gérard :
Peu de choses à ajouter aux commentaires de mop1 (avec qui, pour ne pas trop changer, je suis assez d'accord...) si ce n'est que j'ai apprécié aussi bien le caractère surréaliste que l'humour très présent dans ce roman. J'ajouterai aussi comme thème de réflexion qu'il suscite, une certaine façon d'accepter la mort.
Tout cela me donne bien envie de lire les autres romans de cet auteur !
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