Autant être franche, ce livre n'a pas de note parce que je ne l'ai pas achevé.
Son maniérisme stylistique est, certes, remarquable : un paragraphe toutes les trente pages, refus des pronoms de rappel, ce qui vous fait manger le mot "suicide" toutes les deux lignes. Mais je l'ai très mal digéré et, me trouvant dans l'ensemble plutôt bonne fille, j'ai refusé de m'infliger plus longtemps un pensum aussi lourd.
Chacun de mes voyages en Autriche a été un vrai plaisir et je m'étonne symétriquement que ce pays apparaisse aussi aliénant à ses ressortissants : la charge de Bernhard contre sa ville natale (Salzbourg) m'a rappelé Elfrieke Jelinek et son insupportable "Pianiste" (j'ai mieux aimé le film, plus léger, c'est dire !).
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