Envers et contre tous, en dépit des convenances, des amours et des enfants, Karitas peint. Constamment, obsessionnellement. Femme libre dans une Islande encore corsetée, elle voyage de Paris à New York, avec pour seul bagage ses tubes et ses pinceaux. Parfois, sa vie de bohème l'étourdit, l'inspiration fuit, sa famille lui pèse et Karitas vacille. Toujours, elle repart, suivant un seul guide : l'art.
Comme pour le 1er tome de cette saga, il faut un peu de temps pour s'imprégner de l'atmosphère, s'habituer au style et rentrer dans l'histoire... mais alors on est fasciné et on n'a plus envie de la quitter ! Karitas, c'est tout un monde. C'est l'Islande, c'est la condition féminine, c'est la rébellion contre les traditions. C'est une vie marginale et une inspiration artistique. C'est l'envie et c'est le doute. Bref, c'est un magnifique roman qu'on n'oublie pas.
A noter : le style est un peu particulier et la concordance des temps complètement déroutante (Est-ce dû au traducteur ?)
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