Gengobei est un "bel homme, très enclin à l'amour sensuel" "de vingt-six années"... "Du matin au soir il s'adonne aux voluptés homosexuelles". Lui et son jeune éphèbe se vouent un amour fraternel et passionné. Mais, stupeur, Gengobei se retrouve au matin veuf de son ami !
Le voilà décidé à entrer en religion, à devenir bonze.
Sa vie l'attache encore plus aux beautés de la nature, aux fleurs, à l'automne. L'hiver arrive et Gengobei aperçoit un jeune garçon qui l'entraîne chez lui, dans un palais au fond de la forêt.Mais l'amour consommé, voilà que je jeune garçon meurt à son tour !
Gengobei se désolant toujours plus de vivre dans ce monde, se retire dans la montagne sacrée. Il sera rejoint par une femme qui, déguisée en homme, le séduit. La suite, je ne la raconte pas.
Un conte, à la fois moral et amoral d'un grand écrivain japonais du XVIIe siècle. L'art littéraire y est, semble-t-il bien, en avance sur son pendant occidental. On a l'impression d'un siècle de décalage.
Beaucoup de plaisir à lire Saikaku, que je vous recommande.
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