On peut trouver sur la toile une
présentation succincte de ce roman et même le lire
ici ou
là.
C’est d’ailleurs ce que j’ai fait pour ne pas transporter de livre en vacances.
J’ai trouvé ce livre très bien écrit, très bien construit, et si l’on ne peut évidemment parler de lecture agréable, c’est un témoignage poignant et extrêmement intéressant.
Il se présente comme une succession de chapitres relativement courts qui présentent la vie d’une section de poilus dans différentes circonstances. Ce sont comme de petites nouvelles, émouvantes, parfois drôles, mais qui présentent petit à petit les différents membres de la section, avec leurs qualités, leurs défauts, toute leur humanité.
Puis un chapitre très long, « le feu », qui a donné son titre au livre, nous plonge dans l’horreur d’une charge et d’une bataille atroce, vue de l’intérieur, sans aucun recul.
A partir de là l’horreur est quasiment toujours présente.
J’ai moins aimé le dernier chapitre où Henri Barbusse développe ses convictions par la bouche de ses protagonistes.
Ce roman souligne en outre l'impossibilité pour les survivants de parler de ce qu'ils ont vécu, ce qui rend le témoignage d'Henri Barbusse d'autant plus intéressant
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