Marthe (c’est le prénom qu’elle s’est choisis) vit avec sa mère, une veuve dure, sévère, austère et sans prénom : c’est la mère.
La mère est gardienne des vertus, elle a la haine des homme et elle porte toute son emprise sur Marthe sa dernière fille. Elle va tenir sous sa coupe cette fille silencieuse et soumise et Marthe restera près d’elle quand les autres, frère et sœur, vont partir. Elle sert d’échappatoire au reste de la fratrie.
Sa mère ne cessant de lui répéter des choses comme : « Je me saigne aux quatre veines pour toi » « Je t’ai tout donné » « Je souffre tellement » « Je me fait un sang d’encre », Marthe se dit qu’elle ne peut pas l’abandonner. Elle va la subir dans une impossibilité totale de lui désobéir. Elle en est incapable tellement elle a peur de lui faire de la peine et de la faire souffrir.
Tout se joue entre la mère et la fille sur une sorte de chantage affectif.
Marthe se réfugie dans la lecture, le cinéma. Elle n’a pas de vie réelle et ne vit qu’a travers ces vies de fiction.
D’ailleurs dans ce roman, à part Marthe, personne n’est nommé à part les personnages des romans.
J’ai beaucoup aimé ce roman et je me demanderai encore et toujours si Marthe aurait réussi un jour à se sortir des filets de cette mère aimante mais abusive.
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