Hourra l'Oural est un poème en plusieurs mouvements, tendance recueil de propagande communiste qu'Aragon a composé entre 1933 et 1934 pour relater le voyage qu'il avait fait en URSS en 1932. Voyage au cours duquel il a vu un pays se construire : un industrie naitre, des villes jaillir de terre, et surtout, voyage au cours duquel il s'est bien fait bourrer le crâne par ses hôtes.
Je n'ai pas accroché au texte que je n'ai pas trouvé émouvant ni à la poésie, en vers non rimés. Il est rare que j'aime tous les poèmes d'un recueil mais sur celui-ci, je n'en ai aimé aucun. En postface, un texte de 1975 dans lequel le poète admet s'être un peu fait berner par les commissaires politiques qui l'accompagnaient car la vie en Urss n'était pas si rose qu'il le présente dans le poême.
Ce qui frappe (et c'est tout l'intérêt de l'oeuvre), c'est justement que des intellectuels se soient laisser embobiner par ce qu'on voulait leur montrer. Aujourd'hui, l'occidental qui visite un pays commmuniste sait à quoi s'en tenir avec la propagande officielle. En 1930, il n'y avait pas de grille de décodage et même de brillants esprits ont avalé sans remise en question, ce qu'on voulait leur faire croire.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]