Qui a lu Frank Miller sait ce qu'est « Sin City », la ville du vice et du péché, une BD-chef d’oeuvre d'un artiste visionnaire.
En "Sin City", chaque histoire est sombre, tourmentée, conflictuelle, une ténébreuse ambiance métropolitaine, angoissante, inquiétante et maudite. Un polar « hard boiled » comme il a été défini, narré dans un véritable noir et blanc, intense, expressif qui raconte une ville sans demi-mots, où la violence et la terreur sont profondes, irréversibles, nécessaires, absolues.
Des médecins aux habitudes discutables, des policiers soudoyés, des bâtards de la pire race, des snipers, des assassins nymphomanes, des femmes provocantes et toujours disponibles.
« Sin City » a bénéficié d’une « traduction » cinématographique. À la manœuvre de cette translation, rien de moins que la participation de Quentin Tarantino. La bande dessinée est sortie sur le marché américain 13 ans avant qu’il ne devienne film, donc. Robert Rodriguez, le réalisateur a voulu expressément que Frank Miller soit avec lui derrière la caméra.
Le film est plus que fidèle à la bande dessinée où l'intervention créatrice du même Miller est considérable.
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