Figure de reine meurtrière, figure de monstre, figure de mère et d'étrangère, Catherine de Médicis, cette référence de l'imaginaire romantique, ne pouvait pas ne pas trouver en Balzac son historien le plus amoureux. Balzac lui consacre un gros livre, très étrange d'un point de vue poétique, très inégal, dont on ne sait trop s'il est chronique historique, histoire romanesque ou roman de mœurs. Le sang y coule en abondance, et, une fois de plus, meurtres et incestes ponctuent les événements. C'est également le cas dans les trois autres courts récits de ce volume, histoires épouvantables de père bourreau de son fils ou de fille sacrifiée, de massacre crapuleux et de vengeance impitoyable.