Days : le premier gigastore au monde, en banlieue londonienne, d'une superficie de 20 km2, sur sept étages. Pour y accéder, un seul moyen : demander une carte de magasin et justifier de ressources suffisantes pour obtenir a minima la carte "aluminium".
Le livre raconte une journée de la vie de ce magasin, des clients et de ceux qui ne peuvent y entrer, des employés et des sept fils du fondateur.
L'atmosphère, au début, est aussi lourde et grise que dans "1984".
Heureusement, il y a des clichés, tellement caricaturaux, qui apportent une touche d'humour tel que celui de l'épouse qui tient absolument à se ruer vers la vente flash au rayon "Instruments Musicaux du Tiers Monde" et son époux, les pieds ancrés au sol et l'œil rivé sur le budget familial qui tente de la retenir en agrippant l'anse de son sac à main. Je ne précise pas qui va céder en premier.
A noter aussi la notion de "Fantômes", ces agents de sécurité qui, en complément des vigiles et des caméras omniprésentes de surveillance, se glissent anonymement au milieu de la foule des clients à l'affût des voleurs à l'étalage.
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