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[Six personnages en quête d'auteur | Luigi Pirandello] |
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Auteur |
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Message |
Swann
Sexe: Inscrit le: 19 Juin 2006 Messages: 2643
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Posté: Mar 26 Déc 2023 19:11
Sujet du message: [Six personnages en quête d'auteur | Luigi Pirandello]
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Cf. note de lecture sur mon blog.
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[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur Wikipedia]
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Auteur |
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Message |
apo
Sexe: Inscrit le: 23 Aoû 2007 Messages: 1965 Localisation: Ile-de-France
Âge: 52
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Posté: Mar 26 Déc 2023 21:14
Sujet du message:
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Coucou l'amie,
Je te trouve bien sévère dans ta note de l'une des oeuvres qui a marqué le plus ma jeunesse. Je me demande si, en la relisant aujourd'hui, je serais aussi tiède que toi...
Tu as raison de relever la double importance de cette pièce dans l'ensemble de la création de Pirandello : en tant qu'oeuvre théâtrale expérimentale (cf. aussi Ce soir on improvise - Questa sera si recita a soggetto, qui peut-être surpasse celle-ci en radicalité), et en tant qu'interrogation sur l'identité (fragmentée) conçue comme représentation(s) - que l'on retrouve aussi dans son oeuvre romanesque (cf. Uno, nessuno e centomila, etc). Cette recherche était tout à fait novatrice à l'époque, même si j'ai découvert une étrange similitude d'approche et peut-être un écho chez le philosophe espagnol Miguel Unamuno qui était son contemporain.
Tu n'ignores sans doute pas que Pirandello, parfaitement germanophone et ayant une épouse psychotique (qu'il adorait), était particulièrement attentif aux travaux d'un certain médecin viennois nommé Dr. S. Freud (!), qu'il se procurait très avidement dès la parution, en espérant y trouver quelque réponse et quelque soulagement pour sa femme.
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_________________ Sunt qui scire volunt |
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Auteur |
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Message |
Swann
Sexe: Inscrit le: 19 Juin 2006 Messages: 2643
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Posté: Jeu 28 Déc 2023 12:15
Sujet du message:
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« apo » a écrit: Coucou l'amie,
Je te trouve bien sévère dans ta note de l'une des oeuvres qui a marqué le plus ma jeunesse. Je me demande si, en la relisant aujourd'hui, je serais aussi tiède que toi...
Tu as raison de relever la double importance de cette pièce dans l'ensemble de la création de Pirandello : en tant qu'oeuvre théâtrale expérimentale (cf. aussi Ce soir on improvise - Questa sera si recita a soggetto, qui peut-être surpasse celle-ci en radicalité), et en tant qu'interrogation sur l'identité (fragmentée) conçue comme représentation(s) - que l'on retrouve aussi dans son oeuvre romanesque (cf. Uno, nessuno e centomila, etc). Cette recherche était tout à fait novatrice à l'époque, même si j'ai découvert une étrange similitude d'approche et peut-être un écho chez le philosophe espagnol Miguel Unamuno qui était son contemporain.
Tu n'ignores sans doute pas que Pirandello, parfaitement germanophone et ayant une épouse psychotique (qu'il adorait), était particulièrement attentif aux travaux d'un certain médecin viennois nommé Dr. S. Freud (!), qu'il se procurait très avidement dès la parution, en espérant y trouver quelque réponse et quelque soulagement pour sa femme.
Œuvre majeure, je n'en doute pas et je me suis beaucoup amusée des réactions offusquées des personnages découvrant les infléchissements portés par l'art à la réalité. C'est à ça que j'ai été la plus sensible, le reste m'a donné une impression de franc déséquilibre et d'inachèvement.
J'ignorais en revanche ce détail biographique lié à l'épouse malade mais je ne m'étonne plus du sentiment de psychodrame freudien lié aux thèmes de l'inceste, du secret à dire, à la "sublimation" de l'impuissance, que j'ai eu.
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