Après "L'arbre d'ébène" , un premier roman prometteur dédié à son père qui dénonçait le scandale des sans-papiers tout en rendant hommage à Romain Gary/Ajar, Fadéla Hebbadj reprend son combat dans "Les ensorcelés" en rendant cette fois-ci hommage et justice à son père.
Car ce dernier vit sa femme et sa fille aînée innocentes doublement assassinées par un voisin algérien jaloux et par une institution judiciaire ensorcelée par l'assassin , sur fond de racisme et d'indifférence.
Dans ce récit autobiographique, Fadéla Hebbadj surmonte d'emblée l'écueil du pathos et de la complaisance . Elle réussit à faire du « cri de son histoire » un chant épique en hissant un fait divers sanglant, doublé d'un déni de justice révoltant, à la hauteur du mythe. Et elle nous embarque dans un voyage non exempt de secousses grâce à une écriture variée, ample ou syncopée, passant de l'exubérance à la sécheresse du constat, du lyrisme flamboyant à l' ironie cinglante.
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