Michel Cousin habite à Paris et travaille dans les statistiques. Lors d'un voyage au Maroc, il ramène chez lui un python, qu'il nommera Gros-Câlin, et qu'il va aimer puisqu'il n'a personne d'autre à aimer et à serrer dans ses bras.

Michel Cousin se sent seul, a tant d'amour à donner. Michel Cousin est enfermé dans son monde à lui, décalé, seul au milieu de Paris et de ses trop nombreux habitants. Incompris de ses collègues de travail, de ses voisins.

Une histoire que j'ai trouvé attachante mais un style qui m'a un peu rebutée : jeux de mots, mots utilisés pour d'autres, de l'absurde, digressions diverses... bof !!

"Moins on existe et plus on est de trop"

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Désolé que tu n'aies pas accroché au style de ce livre ! Pour moi, c'est un grand, grand livre. Les jeux de langage dont tu parles et que tu qualifies d'un "bof !" désenchanté ne m'ont pas paru gratuits mais ils m'ont semblé la traduction d'un malaise de vivre très profond, que l'on trouve dans les autres livres signés Emile Ajar mais aussi dans bien d'autres livres de Romain Gary. Mais tu seras peut-être plus séduite par le Ajar qui a obtenu le prix Goncourt (le 2eme que recevait Romain Gary, en réalité) : La vie devant soi. Peut-être le chef d'oeuvre de cet auteur avec "La promesse de l'aube" et le fascinant* "Pseudo".

(*) à mes yeux du moins.

J'ai lu il y a une quinzaine d'années (lectures de bac en fait) La vie devant soi et Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable. Si je me souviens très mal de l'histoire, je me souviens par contre avoir aimé ces deux livres. Je garde dans un coin de ma liste de souhaits les deux dont tu parles.