Au collège j'ai eu une grande époque "Zola", au cours de laquelle j'ai lu consciencieusement presque toute la série des Rougon-Macquart ; aujourd'hui il y en a peu qui m'ont laissé un vrai grand souvenir. Mais "le bonheur des dames" est de ceux-là.
Zola y dresse un portrait intéressant des évolutions de la ville de Paris à l'époque du baron Haussmann, de l'avènement des grands magasins et de leurs méthodes de vente, de la vie des petites mains des grands magasins, mais il y fait surtout des descriptifs somptueux des étalages de tissus et confections du magasin, descriptifs qui me faisaient tout simplement fantasmer, un délire de possibilités de création, et de shopping !
Réflexion faite, je crois que le rôle de l'héroïne qui de pratiquement transparente, à la féminité ténue, devient la plus reconnue, a dû jouer beaucoup aussi pour me faire apprécier ce livre : c'est un destin qui fait envie à l'adolescence!

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