Golden dust.
En 1872, au sud de l’Arizona, les Apaches Mimbrenos luttent farouchement pour leur survie. Dans cette pétaudière surchauffée, le capitaine du 9e de Cavalerie Everett Cole retrouve son frère Joshua libéré du pénitencier de Burro Peak après sept années de détention. Everett, laconique, a le sens de la famille alors que Joshua cherche un nouveau départ. La rencontre mouvementée avec la séduisante Virginia, malmenée par les Apaches pourrait permettre à Joshua d’envisager une autre vie. Pendant ce temps, à Siver City, la bande de Teeth, un malfrat aux dents déchaussées, braque la banque et s’enfuit avec la vindicte citoyenne aux trousses. Dans le désert aride, le moindre point d’eau constitue un lieu incontournable. La cabane des comancheros de Corrigan est le point de convergence des frères Cole, de Virginia, des hors-la-loi de Teeth, des comancheros et des Indiens Mimbrenos. La furia sanguinaire qui se mitonne n’est peut-être qu’un paravent à de plus sombres vengeances.
Le dessinateur et scénariste transalpin Stefano Casini a mouliné avec un certain savoir-faire tous les poncifs du genre : guerre indienne, fratrie explosée, braqueurs en cavale en y adjoignant une pseudo romance qu’il va allègrement dynamiter. Ecrasée de lumière, baignée dans les ors et les ocres du désert, l’histoire presque courue d’avance cavale à vive allure. En 52 pages, l’auteur n’a pas le temps et les moyens de creuser la psychologie des personnages. Son trait vif demeure aussi sommaire, esquissant les surfaces sans creuser les profondeurs. Il est au diapason d’un récit débridé.
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