[Golden City. T. 8, Les naufragés des abysses | Daniel Pecqueur, Nicolas Malfin]
Golden City a sombré. La ville flottante et sophistiquée qu’occupent des milliardaires a été immergée selon les exigences de terroristes qui se sont rendus maître du centre de commande de la riche cité. Parallèlement à la mission de sauvetage lancée afin de retrouver la ville sinistrée en équilibre précaire au bord d’une fosse abyssale, l’intrigue se noue autour du kidnapping d’enfants, frères et détenteurs de puces électroniques implantées sous leur peau par leur père tué dans un règlement de compte. Les deux puces indiquent la longitude et la latitude permettant de mettre la main sur un véritable magot dérobé à des personnes richissimes. Bien que les motivations des terroristes restent inconnues, le nouvel épisode de Golden City démarre sur les chapeaux de roue et aboutit à de notables avancées. Harrison Banks n’apparaît que fugitivement. C’est Mifa et Amber, deux jeunes et jolies femmes déterminées, qui vont s’activer afin de retrouver Loli ainsi que son petit frère avant qu’ils ne soient froidement exécutés par le sinistre tueur à gages Piotr Mikhalkov.
Le lecteur s’« immerge » immédiatement dans l’histoire et ne la quitte qu’à regret, à la toute dernière case. Pas de répit, un tempo d’enfer ! La mise en page est diablement rythmée. Le dessin est dynamique, précis, fouillé. L’histoire est parfaitement lisible et compréhensible. Les couleurs sont tout simplement splendides et restituent à merveille autant les profondeurs abyssales que les atmosphères plombées de lumière. Quelques petites imprécisions et maladresses anatomiques (voir les bouches souvent béantes et légèrement de guingois des personnages, par exemple) n’empiètent pas sur le plaisir visuel ressenti à la lecture de l’ensemble, d’excellente tenue.
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