Ceci est un roman bouleversant, qui permet de mieux ressentir ce qu'était de vivre sous les talibans. On a beau savoir intellectuellement via des reportages et des articles, je trouve que ce roman est un vecteur encore plus puissant pour percevoir le vécu des gens. Et la fin est superbe - le geste de Mussarat, la femme d'Atiq, m'a paru sublime même s'il est vain...
La condition des femmes est atroce, réduites à la condition de simples choses, mais ce roman illustre également à quel point la vie était difficile pour les hommes n'adhérant pas au régime - au point que la seule échappatoire semble résider en la folie et/ou la mort.
J'écris au passé car le régime des talibans n'est heureusement plus, mais les conditions de vie sont-elles vraiment meilleures là-bas aujourd'hui?

Un récit atroce et bouleversant.

Le récit présente le quotidien de deux couples à Kaboul, les contraintes, l'oppression, et l'acte d'amour désespéré d'une femme qui est l'une des "hirondelles de Kaboul".
Il s'agit d'un récit court et poignant, empreint de la poésie propre à Yasmina Khadra malgré le cadre sordide et réaliste qu'il lui a choisi.

Cf. note de lecture sur mon blog.

Très beau livre relatant la vie de tous les jours dans Kaboul en ruine

Tout les livres de Yasmina Kadra sont des beaux livres !!!
Comme d'habitude, lecture très émouvante !! On se croierait vraiment dans l'histoire, on a envie de savoir la suite tout de suite, je l'ai dévoré !!

Un roman très court mais très fort en émotions. Une analyse très fine du comportement humains où l’on rencontre un taliban qui peut s’émouvoir et un érudit qui pris par les violences, la misère et la désespérance de Kaboul , fini par se faire rattraper par l’anéantissement et ne trouve plus la force de rien, même de résister aux pires pulsions !

c'est puissant, fort, triste.

J'ai été d'emblée choquée par la description de la lapidation, les errances de protagonistes pour qui la vie ne veut plus rien dire, autant chez les hommes que chez les femmes. Les femmes afghanes qui sont telles des fantômes (des hirondelles dit l'auteur) derrière leur habit, résolues et brimées.

C'est l'histoire de deux couples afghans dont les destins se croisent. Les hommes sont tyrannisés par les talibans, les femmes sont opprimées et humiliées, et doivent porter le tchadri. Le quotidien de Kaboul : les exécutions publiques et les lapidations. J'ai été révoltée par les atrocités que les talibans font vivre au peuple afghan, et j'ai ressenti beaucoup de colère et de peine. Bien que superbement écrit, c'est un texte très dur à lire.

Les hirondelles de Kaboul raconte la vie de deux couples habitant la ville pendant le règne des Talibans. D'un côté il y a Atiq, un homme qui fait partie de la milice des Talibans car il croyait au départ que leur vision de la religion pouvait améliorer le sort des Afghans. Il a épousé Mussarat, une infirmière qui l'a sauvé de la mort pendant la guerre contre les russes. Et de l'autre côté, il y a Moshen et sa femme, deux universitaires qui ont tout perdu quand les talibans ont pris le pouvoir. Le roman raconte leur désespoir, la perte de leurs illusions, la difficulté pour les femmes de vivre dans des conditions où on ne leur reconnaît aucun droit. Le roman aborde les thèmes de la répudiation des épouses, le pouvoir absolu du régime, la religion, la lapidation, etc.
Ce livre m'a troublée ,comment peut-on accepter une telle situation ? Ce livre est éprouvant..

Je m'attendais à mieux de l'auteur de L'attentat. Un livre très sombre mais très certainement véridique. Aucune lumière dans cette ville détruite physiquement et moralement.

Comme je ne parviens pas à insérer un résumé, je vous le met dans ma note de lecture... tant pis!
"Les hirondelles de Kaboul raconte la vie de deux couples habitant la ville pendant le règne des Talibans. D'un côté il y a Atiq, un homme qui fait partie de la milice des Talibans car il croyait au départ que leur vision de la religion pouvait améliorer le sort des Afghans. Il a épousé Mussarat, une infirmière qui l'a sauvé de la mort pendant la guerre contre les russes. Et de l'autre côté, il y a Moshen et sa femme, deux universitaires qui ont tout perdu quand les talibans ont pris le pouvoir. Le roman raconte leur désespoir, la perte de leurs illusions, la difficulté pour les femmes de vivre dans des conditions où on ne leur reconnaît aucun droit. Le roman aborde les thèmes de la répudiation des épouses, le pouvoir absolu du régime, la religion, la lapidation, etc."

Un livre dur sur la condition féminine à Kaboul...
Bon, on sait que c'est dur, personne ne le nie, mais on ne s'imagine pas à quel point. Ici, comme d'habitude, Khadra nous décrit l'horreur et l'inhumanité du contrôle des hommes sur les femmes.
Dans un climat d'extrémisme politique et religieux...
Ce qui me fait peur? Qu'à force d'en parler on le banalise. Ou bien qu'à tenter de le taire on n'en parle plus... Je ne sais ce qui est pire.

Tragique et terrifiant, comme tous les livres de Yasmina Kadra..

Bravo, vous venez de découvrir cet ouvrage qui vous plaira comme nous l'espérons... Bonne lecture et merci de participer à cette aventure !

----

Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Villemoisson-sur-Orge - Date du lâcher : 13/10/2007

4ème de couverture :
Dans les ruines brûlantes de la cité millénaire de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici, une lapidation de femme, là un stade rempli pour des exécutions publiques. Les Taliban veillent. La joie et le rire sont devenus suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. Toute fierté l'a quitté. Le goût de vivre a également abandonné Mohsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaira, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l'obscurité grillagée du tchadri. Alors Kaboul, que la folie guette, n'a plus d'autres histoires à offrir que des tragédies. Quel espoir est-il permis ? Le printemps des hirondelles semble bien loin encore...

Salué par J.M. Coetzee, prix Nobel de littérature 2003, et par la critique internationale, Yasmina Khadra est devenu, en quelques années, l'un des écrivains les plus importants de sa génération. Il est traduit avec succès dans quatorze pays.

Mon avis :
Pfiuuuu, qu'est-ce qu'il est dur ce bouquin. Je crois que si j'avais commencé par lire celui-ci, je n'aurais pas forcément lu "l'attentat" et "les sirènes de badgad".
On se retrouve au coeur de Kaboul, sous l'emprise des Talibans : Tchadri obligatoire pour toutes les femmes, rires interdits, musique interdites, prières et prêche obligatoire pour tous et exécutions public de tous ceux qui ne se rallient pas à cette folie furieuse.
C'est horrible, sombre, tranchant et comme d'habitude très bien écrit.
Un livre que je conseille vivement donc.

Après L'attentat et Les sirènes de Bagdad, j'ai lu Les Hirondelles de Kaboul, premier tome (en publication) de la trilogie de Yasmina Khadra sur le dialogue orient-occident et les intégrismes.

Encore une fois, il sait aller au-delà des apparences et j'ai été très remuée à la lecture de ce livre. On y fait connaissance avec quelques habitants de Kaboul, déchirée par la guerre et la violence de l'obscurantisme : un couple qui malgré son histoire commune, malgré les valeurs qu'ils défendaient, se retrouvent brisé. Un geôlier de prison qui s'enferme dans sa tour d'ivoire. Un vieillard qui veut voir la mer.
Mettre un pied dans la rue est un danger, vivre est un danger. Et la tentation de se laisser aller dans cette ville qui n'est plus rien est grande. Résister apparaît une folie.

Quel privilège avons-nous de vivre dans des lieux où l'on peut être à peu près ce que l'on veut !!

Comme on peut s'en douter, ce livre ne traite pas d'un sujet des plus joyeux mais le style ne donne pas dans le pathos. Les caractères des personnages sont très bien trouvés. J'ai juste eu un peu de mal avec la structure narrative dans deux ou trois passages.
Ca reste de toute manière un bon livre qui se lit en une ou deux soirées.

Un roman sidérant,magnifiquement écrit par un homme (et non pas par une femme comme le pseudo pourrait nous le laisser penser ) d'une très grande sensibilité.A lire absolument !

J'ai été troublée par ce livre, de voir l'autre coté du miroir.
En fait il ne porte pas sur les Talibans en tant que tel, mais plutôt sur comment tout cela est vécu de l'intérieur et pas seulement par les femmes.
j'ai malgré tout trouvé le style un peu lent et j'ai eu du mal à rentrer vraiment dans l'histoire.Néanmoins, comme j'en avais acheté 2 de cet auteur et qu'il est le premier d'une trilogie j'ai enchainé sur "L'attentat", la note de lecture suivra!