8 livres correspondent à cette oeuvre.
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[Tex. 642, Appuntamento con la vendetta | Gianluigi Bone...] |
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Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Dim 22 Nov 2015 17:14
Sujet du message: [Tex. 642, Appuntamento con la vendetta | Gianluigi Bone...]
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Rendez-vous avec la vengeance
Bill Coogan, Larry Vanner et toute la clique de mercenaires à la solde du banquier Gradson, responsable de la ruine et de la mort de la famille Rainey, ont tendu un piège à la fratrie Rainey. Durango a vent que l’or de la banque a été transféré dans une mine abandonnée afin d’éviter tout braquage mais la mine désaffectée pourrait devenir leur tombe. Les rangers s’orientent aussi vers Devil’s Hole, épicentre de la violence et de la folie meurtrière. L’opulent et adipeux Gradson demeure loin des coups, dans sa luxueuse maison où whisky et naïade coulent en cœur. Les Rainey ont encore de rudes obstacles à passer avant de mettre un colt sur le bide du sinistre usurier.
L’histoire prenante débutée dans le « Prisonnier de Yuma » (Tex, n° 640), poursuivie dans « Les jeunes assassins » (Tex, n° 641) se conclut, haletante, pétaradante et mortifère dans « Rendez-vous avec la vengeance » (Tex, n° 642). Les Rainey n’apparaissent plus comme des monstres sanguinaires, cyniques et dénués de sentiment. Malmenés par les fourberies de l’usurier Gradson, ils ourdissent une froide vengeance. Si tout semble leur réussir au début comme au temps d’une jeunesse insouciante et volontaire, douée et séduisante, les dissensions apparaissent dans la fratrie puis le doute et la mort viennent la frapper violemment. Alfonso Font opère avec un graphisme ciselé, net et précis les visages et les paysages. Même si la fin est tragique, l’aventure centrée sur les jeunes Rainey est captivante de bout en bout, sans temps mort, courant sur le fil de la vie, tendu à se rompre.
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[Tex. 641, Giovani assassini | Gianluigi Bonelli ; Aurel...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Mer 18 Nov 2015 18:24
Sujet du message: [Tex. 641, Giovani assassini | Gianluigi Bonelli ; Aurel...]
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Jeunes assassins
La fratrie Rainey se reconstitue. William Rainey alias Durango, Philip Rainey appelé Kid Rodelo et maintenant Molly Rainey, sœur jumelle de Kid, connue sous son nom de scène Dallas ont échafaudé un plan d’envergure pour braquer des banques du sud-ouest de l’Etat de Californie avec en visée le gras Gradson, opulent et dangereux propriétaire responsable du décès des parents Rainey. La fratrie a semé la mort et le ressentiment derrière elle. Leurs têtes ont été mises à prix et les Bounty Hunters (chasseurs de primes) sont sur leur piste. Tex Willer et ses compagnons cherchent eux aussi à mettre la main sur les jeunes assassins mais ils prennent à mesure de leur avancée conscience de l’enjeu. Ils commencent par écarter des chasseurs de primes aussi sinistres que tenaces mais d’autres, plus redoutables, s’engagent sur la piste faisandée des frères Rainey.
Passionnante suite du « Prisonnier de Yuma » (Tex, n° 640), « Les jeunes assassins » mettent en scène des personnages déterminés, tueurs mais étrangement attachants avec leurs visages beaux et angéliques, déjà vieux d’un douloureux vécu dissimulé derrière des sourires de façade. Invulnérables et insaisissables dans un premier temps, l’étau se resserre ensuite sur la fratrie avec la lancée mortifère à leurs trousses des chasseurs de primes, sinistres, cruels et avides individus. L’action ne se relâche jamais. La tension croît et la chute des anges déchus se profile. Le dessinateur catalan est exceptionnel dans les scènes nocturnes. Son trait vif et précis restitue les expressions et les émotions des personnages. La fin est à dévorer sans faim, séance tenante, dans le n° 642.
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[Tex. 640, L'Isola della Nebbia | Gianluigi Bonelli ; A...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Dim 18 Oct 2015 14:14
Sujet du message: [Tex. 640, L'Isola della Nebbia | Gianluigi Bonelli ; A...]
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L’île brumeuse
Kit Willer et Donen se lance dans la périlleuse opération consistant à libérer la belle Helen. Kit escalade le mur extérieur de la forteresse afin d’atteindre la cellule supérieure où est emprisonné l’ange en otage mais les déconvenues sont au bout de l’effort, cruelles et douloureuses. Pendant ce temps, Tex Willer devinant son fils en péril, galvanise ses pards Kit Carson et Tiger Jack. Ensemble, ils accostent au bord des récifs et par les falaises impressionnantes entreprennent une escalade périlleuse. Les combats qui s’annoncent seront sans concession.
Initiée dans les trois nos précédents, l’aventure trouve sa conclusion où les dents de scie des requins côtoient en une symphonie macabre les frelons mortels de la mitrailleuse Gatling. En dépit du sanguinolent bouquet final, des pointes d’humour jaillissent au bout du fleuret du scénariste (voir le duel opposant Tex au Supremo). Le dessinateur italien a réussi son œuvre. Ses scènes nocturnes et maritimes demeurent des grands moments. Le second récit du recueil, « Le prisonnier de Yuma » qui démarre sous les pinceaux du prolifique dessinateur catalan Alfonso Font avec le même scénariste Mauro Boselli se présente comme une autre réussite.
Le prisonnier de Yuma
A l’auberge du pueblo de Cuervo Negro, dans les environs du pénitencier de Fort Yuma, au sud de la Californie, trois cow-boys venus se rafraîchir rencontrent et reconnaissent Durango, bandit notoire. Le jeune Durango est un pistoléro rapide, précis et mortel. La fine gâchette fait le vide dans la cantina puis part délivrer son frère incarcéré, Kid Rodelo. Les rangers Tex Willer, Kit Carson, Kit Willer et Tiger Jack sont appelés à Fort Huachuca par le major Morrow et mis au courant du carnage perpétré par Durango.
Le scénariste réactive Kid Rodelo, un bandit à face d’ange qu’il avait créé auparavant avec Marcello pour Jack Thunder l’implacable. Il développe son histoire autour d’une fratrie mue par des desseins obscurs, assassinant comme bon lui chante, sans l’ombre d’un regret. Alfonso Font, né à Barcelone en 1946, est un dessinateur prolifique et chevronné. Il n’excelle pourtant pas à restituer les traits des visages, se contentant d’esquisser les yeux et les bouches sans entrer dans les détails, cherchant l’expression davantage que la carnation. Sa représentation de Tex n’est pas convaincante. Les silhouettes font aussi songer à des pantins plus qu’à des hommes. En revanche, son graphisme fait merveille pour rendre presque tangibles des atmosphères et projeter des jeux d’ombre aussi esthétiques qu’évocateurs. La suite se découvre dans le Tex Mensuel n° 641 « Giovani Assassini ».
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[Tex. 648, Sotto assedio | Gianluigi Bonelli ; Aurelio G...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Mer 07 Oct 2015 20:24
Sujet du message: [Tex. 648, Sotto assedio | Gianluigi Bonelli ; Aurelio G...]
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Assiégés.
Tom Slade court toujours avec les rangers aux trousses ainsi que la bande de Maxwell agissant pour le compte du gouverneur Madison incriminé par des papiers compromettants maintenant aux mains de son affidé. Changement de mains et toujours les mêmes vilains ! Slade s’est réfugié dans le ranch de Sarah et Adam Bolland dont il espère monnayer leurs vies contre la sienne mais c’est sans compter sur la pugnacité des rangers. Si Tex Willer neutralise Tom Slade, la partie plombée ne fait que commencer car les mercenaires de Maxwell sont arrivés en nombre aux alentours et ils font pleuvoir un déluge de feu sur la ferme et ses habitants assiégés.
« Sotto assedio » est le deuxième volet qui clôture l’histoire débutée dans le Tex n° 647. L’action ne faiblit jamais. Tom Slade demeure redoutable jusqu’au bout, cynique, joueur et opportuniste mais le grand véreux de l’épopée, le politicien Madison, n’en demeure pas moins hors des éclaboussures de sang et de boue jusqu’à ce que le récit l’entache enfin. Le graphisme reste de bonne tenue jusqu’à la dernière page, conservant ses nombreuses forces et ses rares faiblesses concentrées notamment dans le rendu des expressions du visage de Tex Willer autrement plus difficile à croquer que celui de son pard Kit Carson. Il est maintenant quasi impossible de trouver du déchet dans les parutions récentes du ranger texan des éditions Bonelli. L’excellence des quelques scénaristes attitrés (Mauro Boselli, Claudio Nizzi, Tito Faraci, Pasquale Ruju) alliée à la multiplicité des talents graphiques toujours plus éclatants (Mastantuono, Venturi, Roi, Andreucci, Cestaro, etc.) font de la série Tex Willer et ses déclinaisons (Tex Spéciale, Maxi Tex, Tex Color, Almanacco dell’West et récemment Tex Romanzi a fumetti) une passionnante saga à suivre sans lassitude, avec un émerveillement renouvelé à chaque nouvel opus.
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[Tex. 647, Il ricatto di Slade | Gianluigi Bonelli ; Aur...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Mer 30 Sep 2015 11:40
Sujet du message: [Tex. 647, Il ricatto di Slade | Gianluigi Bonelli ; Aur...]
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Le chantage de Slade
Tom Slade est un détrousseur assassin opportuniste. Avec sa bande, au Nouveau-Mexique, il pille une diligence. Tous les occupants sont exécutés. Slade met la main sur un coffret contenant des lettres accusant de malversation un politicien influent. Rattrapée par les rangers texans Tex Willer et Kit Carson, la bande est décimée et Slade envoyé au pénitencier. Sous ses airs sournois et goguenards, avec son allure d’adolescent insomniaque, Slade possède une frappe sèche et précise et plus d’un mauvais tour dans son sac à maléfice. Convoqué dans le bureau du directeur du pénitencier de Piedra de Fuego, Slade apprend qu’il va être transféré sous bonne escorte avec l’aide de Maxwell, l’homme de main du gouverneur incriminé. L’objectif est simple, remettre la main sur les papiers compromettants et rectifier la trajectoire de Slade mais les aléas sont nombreux et Slade est un serpent venimeux.
L’histoire concoctée par Tito Faraci est limpide dans son déroulement mais torturée par ses personnages méandreux, le chasseur devenant la proie et inversement, chacun cherchant à s’enrichir aux dépens de l’autre. Le dessin de Giovanni Bruzzo est précis, lisible, agréable et dynamique sans être toutefois totalement enthousiasmant. Giovanni Bruzzo est un dessinateur génois né en 1961, œuvrant dès la fin des années 1970 dans la bédé, travaillant en 1995 pour les éditions Bonelli sur les séries « Mister No » puis « Dampyr » et « Brad Barron » avant d’entrer dans le vif du sujet en réalisant les « Tex mensuel » nos 591 et 592, « L’homme de Baltimore » et « Destins croisés » parus en janvier et février 2010, sur un scénario de Tito Faraci. La superbe couverture couleur de Claudio Villa représente toujours un moment décisif du récit. Il serait toutefois agréable que ce grand dessinateur revienne aux aventures de Tex Willer autrement que par le biais des couvertures.
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[Tex. 649, La stirpe dell'abisso | Gianluigi Bonelli ; ...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Sam 02 Mai 2015 10:50
Sujet du message: [Tex. 649, La stirpe dell'abisso | Gianluigi Bonelli ; ...]
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Le monde de l’abîme
Au Mexique, dans le désert de Chihuahua, la nuit, le docteur Palacio et son secrétaire Guzman fuient à bride abattue quatre assassins capés et masqués de noir. Ils espèrent atteindre Pilares, la maison d’El Morisco. Eusebio, fidèle adjoint d’El Morisco est sur le qui-vive car un cauchemar prémonitoire lui fait craindre la venue des hommes serpents, répondant à une antique légende maya. Mortellement touché, Palacio remet à son ami El Morisco son journal qui attise vivement la curiosité du savant. Face à l’extravagante et dangereuse situation, El Morisco demande à ses amis rangers d’intervenir. Tex et ses compagnons refusent d’emblée d’admettre la présence de monstres légendaires mais les attaques qu’ils subissent commencent à miner leurs certitudes.
L’ambiance fantastique du récit est magnifiquement restituée par le trait précis, sans aucune ébarbure due à des hachures ou des trames, du grand dessinateur italien Alessandro Piccinelli, né en 1975. Le talent éclate dès la première case quand la lumière lunaire jette des ombres obliques et fantasmagoriques sur le désert mexicain. La suite est un enchantement constant. Le voyage ferroviaire à la fin de l’épisode montre une maestria en huis-clos identique au traitement des paysages. Indubitablement, les écuries Bonelli ont recruté un pur-sang.
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[Tex. 646, Il guerriero immortale | Gianluigi Bonelli ; ...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Mer 31 Déc 2014 12:53
Sujet du message: [Tex. 646, Il guerriero immortale | Gianluigi Bonelli ; ...]
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Toujours sur la piste du guerrier Comanche apparemment invincible, Tex Willer et son ami Kit Carson arpentent les prairies texanes et surprennent deux charriots attaqués par des Comanches. Leur intervention providentielle déjoue l’attaque mortelle. Les deux rangers accompagnent les survivants à Scotsville et préviennent la population d’une probable attaque indienne menée par Wasape qui ne cesse de fédérer de nouvelles tribus gagnées à sa cause. En sous-main, les sinistres Crane et Zimmer orchestrent la légende du mythique Comanche, attisent la haine des Indiens envers les colons, sous la houlette discrète de Johnson, un avide homme d’affaires désirant récupérer les terres indiennes une fois que la répression aura éliminée les rebelles Comanches. Wasape est un pion mais il joue sa partition et son immortalité apparaît évidente lorsqu’il se lance seul dans Scotsville, sous les yeux ébahis des ses guerriers, traversant indemne les tirs croisés des citadins postés en embuscade sur les toits. Tex croise alors le regard de défi de Wasape et il sait qu’il devra l’affronter seul afin d’éteindre la légende et le brasier en train de naître.
Suite et fin de l’aventure débutée avec « Furia Comanche », « Le guerrier immortel » monte d’un cran en intensité car de multiples affrontements ont lieu et les dégâts laissent des traces terribles. La mort n’est pas un jeu virtuel. Le dessin de Seijas reste sans défaut, beau, lisible, bien cadré et mis en page. Visiblement, l’osmose a fonctionné entre le scénariste italien Pasquale Ruju et le dessinateur argentin Ernesto Garcia R. Seijas.
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[Tex. 645, Furia Comanche | Gianluigi Bonelli ; Aurelio ...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Dim 28 Déc 2014 15:40
Sujet du message: [Tex. 645, Furia Comanche | Gianluigi Bonelli ; Aurelio ...]
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A Fort Worth, au Texas, le Comanche Wasape est condamné à la potence pour les meurtres qu’il a perpétrés. Pendu haut et court et donné pour mort, Wasape se réveille dans le local servant de morgue et prend la poudre d’escampette. Auteur de l’arrestation de Wasape, Tex Willer accompagné de Kit Carson se rendent au fort sur la demande du colonel Graham car la disparition du Comanche suscite interrogations et craintes. Menant leur enquête dans l’enceinte militaire, les rangers soupçonnent une machination dans laquelle des soldats et officiers seraient impliqués.
Le scénariste italien prolifique, Pasquale Ruju officie depuis presque vingt ans chez Sergio Bonelli. Il a concocté de multiples histoires de fumetti, Dylan Dog dès 1997 (77 n°), Tex Willer en 2010 (10 n°), Demian (22 n°), Cassidy (18 n°), Nathan Never (6 n°) et plus épisodiquement Dampyr, Martin Mystère, passant sans accroc du fantastique au western, de la science-fiction au policier ou aux vampires. L’immortalité présumée de Wasape développée dans le Tex mensuel de juillet 2014 croise les frontières du fantastique avec une résurrection incroyable. Le dessinateur argentin E.R.G.S. fait encore des prouesses et donne à voir une bédé fluide, travaillant avec un égal bonheur les expressions des visages, les paysages, les chevaux ou les intérieurs (fort, saloon) sans être avare sur les détails qui rehaussent l’ensemble. L’histoire se conclue dans l’épisode suivant : « Il Guerriero immortale ».
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