[Tex. 649, La stirpe dell'abisso | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]
Le monde de l’abîme
Au Mexique, dans le désert de Chihuahua, la nuit, le docteur Palacio et son secrétaire Guzman fuient à bride abattue quatre assassins capés et masqués de noir. Ils espèrent atteindre Pilares, la maison d’El Morisco. Eusebio, fidèle adjoint d’El Morisco est sur le qui-vive car un cauchemar prémonitoire lui fait craindre la venue des hommes serpents, répondant à une antique légende maya. Mortellement touché, Palacio remet à son ami El Morisco son journal qui attise vivement la curiosité du savant. Face à l’extravagante et dangereuse situation, El Morisco demande à ses amis rangers d’intervenir. Tex et ses compagnons refusent d’emblée d’admettre la présence de monstres légendaires mais les attaques qu’ils subissent commencent à miner leurs certitudes.
L’ambiance fantastique du récit est magnifiquement restituée par le trait précis, sans aucune ébarbure due à des hachures ou des trames, du grand dessinateur italien Alessandro Piccinelli, né en 1975. Le talent éclate dès la première case quand la lumière lunaire jette des ombres obliques et fantasmagoriques sur le désert mexicain. La suite est un enchantement constant. Le voyage ferroviaire à la fin de l’épisode montre une maestria en huis-clos identique au traitement des paysages. Indubitablement, les écuries Bonelli ont recruté un pur-sang.
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