26 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 9 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : amour, amour decu, anjou, avarice, balzac, bourgeoisie, classique, cupidite, interets financiers, jeunesse, litterature francaise, province, realisme, revanche, ruine, sacrifice, trahison, venalite
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Message |
Swann
Sexe:  Inscrit le: 19 Juin 2006 Messages: 2654
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Posté: Dim 17 Mar 2019 12:09
Sujet du message:
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Le relisant à un âge très mûr, la simplicité, la beauté, la clarté de l'intrigue me sautent aux yeux et j'ai vraiment beaucoup aimé.
Cf. note de lecture entière sur mon blog.
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[Eugénie GRANDET | Honoré de BALZAC] |
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[Eugénie GRANDET | Honoré de BALZAC] |
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[Eugénie Grandet | Honoré de Balzac] |
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Message |
Drallibor
Sexe:  Inscrit le: 14 Déc 2007 Messages: 520
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Posté: Dim 15 Jan 2012 11:43
Sujet du message: [Eugénie Grandet | Honoré de Balzac]
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Un classique du XIXè siècle, qui est d'actualité.
Au premier abord, il s'agit simplement de l'histoire de la relation entre un père à l'avarice monomaniaque et sa fille Eugénie qui souffre de son despotisme. J'ai longtemps poursuivi ma lecture dans l'état d'esprit sur lequel j'étais resté après Manon Lescaut et Fermina Marquez : les personnages féminins donnant leur nom au titre du livre me semblaient finalement dérisoires. Eugénie Grandet me faisait donc d'emblée cette impression-là : un caractère soumis, des activités quotidiennes absolument insignifiantes voire futiles (couture, piété...), le premier amour lié à la fragilité adolescente...
Mais l'œuvre est bien plus complexe que cela. S'inscrivant dans la Comédie humaine, en particulier les "Scènes de la vie de province", on a une peinture des relations intéressées entre les "bonnes" familles. L'argent est au centre de la scène avec l'avarice du père Grandet, mais aussi dans tous les rouages de la société. L'atmosphère provinciale, à cette époque, est glorifiée par la vague romantique, mais Balzac y souligne aussi la mesquinerie, les mœurs ancestrales malades... Et finalement le personnage d'Eugénie dévoile un caractère sublime, romanesque certes, mais qui se démarque nettement de l'époque et qui est intemporel d'une certaine manière.
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[Eugénie Grandet | Honoré de Balzac] |
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[Eugénie Grandet | Honoré de Balzac] |
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[Eugénie Grandet | Honoré de Balzac] |
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[Eugénie Grandet | Honoré de Balzac] |
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Message |
kalistina
Sexe:  Inscrit le: 29 Avr 2006 Messages: 620 Localisation: marseille
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Posté: Dim 03 Juin 2007 16:30
Sujet du message: [Eugénie Grandet | Honoré de Balzac]
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Mais c’est qu’il est pire qu’Harpagon, ce père Grandet !! Pas de feu avant le mois de novembre même s’il fait froid ; une seule bougie le soir, tant pis si la pauvre servante se tue les yeux à la tâche ; pas de sucre dans le café, ça coûte cher… Il donne tous les 36 du mois quelques misérables pièces à sa femme, tout ça pour lui dire de les dépenser quelques jours après pour les courses…
A force de ne penser qu’à amasser de l’or et à ne surtout pas le dépenser, le père Grandet est devenu immensément riche. Bien sûr, sa femme et sa fille, cloîtrées à la maison, n’en ont pas la moindre idée. Comment le pourraient-elles, vu leurs conditions de vie ?
Les autres, en revanche, savent bien que la dot risque d’être énorme et Eugénie est très courtisée.
Le jour où son cousin arrive, la jeune femme se découvre de doux sentiments pour lui et veut tout faire pour arranger ses problèmes, y compris financiers. Le tout dans le dos du papa, naturellement…
C’est à partir du moment où Charles entre en scène que le roman devient vraiment intéressant. Il s’agit d’un livre plutôt court et même si on n’est pas non plus débordé d’enthousiasme, on ne s’ennuie pas non plus.
C’est tout de même un peu vieilli, c’est sûr. Eugénie est quand même un peu trop cruche, et puis comme dans la plupart des romans de cette époque, il y a une héroïne qui se meurt, mais on ne sait pas trop pourquoi… elle « ne se sent pas bien », et hop, quelques mois d’agonie clouée au lit… ça m’a toujours étonnée, ça.
C’est d’ailleurs le comportement de Grandet face à la lente mort de sa femme qui m’a le plus choquée. C’est à ce moment-là qu’on voit à quel point sa cupidité a pris le pas sur tous les autres sentiments qu’il peut éprouver, y compris son amour pour sa fille.
Balzac a vraiment très bien su dépeindre ce détestable trait de caractère qu’est l’avarice poussée à l’extrême. On est bien loin de l’économe !
Cela dit, il n’aurait pas fallu que ce livre soit plus long, sinon ça m’aurait barbée, je pense. Eugénie Grandet m’a un peu réconciliée avec Balzac, mais je pense qu’il y aurait d’autres de ses romans plus à même d’être appréciés par moi. J’ai lu celui-ci parce qu’il avait été offert par le journal du coin l’été dernier… Je me sens plus attirée par des titres comme « La peau de chagrin » ou « la duchesse de Langeais ».
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