Un jeune cadre anglais vient passer un an dans une entreprise française pour superviser le lancement d'une chaîne de salons de thés anglais. Le livre est un récit sur le ton humoristique de toutes les difficultés qu'un anglais peut avoir pour comprendre et s'adapter au mode de vie français.
Une lecture agréable, mais sans plus. Le ton est léger et enjoué, mais j'ai trouvé que ça décollait rarement suffisemment pour être franchement drôle, et l'intrigue qui sert de trame de fond au livre (des problèmes avec son boss qui se révèle de plus en plus mainipulateur au fil du livre) ne m'a pas franchement intéressée.

A l'image du titre, l'humour est assez souvent dans le registre scato, à se demander si l'auteur ne se complait pas dans la merde qu'il tente de fustiger. Cependant, certaines anecdotes m'ont bien fait rigoler. Je pense particulièrement au quiproquo à propos de l'auberge du casino.
Dans l'ensemble, même si c'est souvent très exagéré, il faut bien reconnaître que parfois ça touche là où ça fait mal.
Dans le même registre, je pense qu'un auteur français pourrait facilement écrire "Une fucking année", relatant les tribulations d'un exilé français dans la City.

En conclusion, je dirais que je préfère de loin, le recul, la retenue et l'humour de Peter Mayle.