8 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 7 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : adoption, celebrite, chantage, couple, crime, diner, drame, election, enfant, famille, folie, haine, heredite, honte, maladie, pays-bas, politique, protection, psychopathe, restaurant, scandale, sdf, societe, violence
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Swann
Sexe: Inscrit le: 19 Juin 2006 Messages: 2643
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Posté: Jeu 20 Juil 2023 12:10
Sujet du message:
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Que voilà un roman inattendu, rempli de suspense, de mystères qui se résolvent ou pas, par le biais d'un narrateur qu'une lectrice naïve, telle que je suis, prend tout au plus pour un aigri, un peu jaloux de son frère qui vit mal les secrets d'ado de son fils et de sa femme. Attendez quand même d'en savoir plus, suspendez plus que jamais votre jugement.
Le roman attendu d'après son incipit et d'après son titre serait une satire de l'hôtellerie et des rapports conviviaux, voire de la famille mais cela dépassera de loin ces problématiques ! La portée du récit va très, très loin !
Je suis complètement soufflée, épatée, horrifiée.
Et frustrée de ne pas pouvoir en dire plus afin que les lecteurs suivants aient une chance de lire ce roman avec le même déroulé croissant que moi.
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[Le dîner | Hermann Koch, Isabelle Rosselin (Traducteur)] |
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FRAC
Sexe: Inscrit le: 28 Nov 2006 Messages: 265 Localisation: Belgique Liège
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Posté: Lun 30 Déc 2013 11:11
Sujet du message: [Le dîner | Hermann Koch, Isabelle Rosselin (Traducteur)]
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Deux frères, Paul et Serge. L’un est un professeur en congé de maladie, l’autre un homme politique très connu aux Pays-Bas. Ils doivent se voir avec leurs épouses pour parler de leurs enfants, car les deux familles sont confrontées à un problème crucial. La rencontre a lieu dans un restaurant branché, et chaque étape du repas permet d’approcher de plus près le mode de vie de chacune de ces familles au vécu si particulier. Un vécu qu’Herman Koch se complaît à décrire par petites touches, en ne dévoilant jamais tout d’un coup. Heureusement, d’ailleurs parce que la réalité est vraiment amère… et l’arsenal de justifications développé pour la mettre en scène est subtil et pourrait troubler un lecteur peu attentif.
Au passage, Herman Koch égratigne un certain mode de restauration très coûteuse, chiche et accompagnée d’explications sans fin.
J’ai été captivée par ce roman, je le trouve original, bien ficelé (et vraiment néerlandais).
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[Le dîner | Herman Koch] |
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Message |
Claudine
Sexe: Inscrit le: 15 Nov 2007 Messages: 361 Localisation: la rochelle
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Posté: Sam 14 Déc 2013 18:30
Sujet du message: [Le dîner | Herman Koch]
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Jamais je n'ai été aussi déroutée par un livre. On se croit d'abord plongé dans une gentille satire humoristique d'un repas de famille au restaurant puis peu à peu l'intrigue prend corps et on se retrouve de plus en plus happé par l'histoire qui devient sordide. Une fin sans dénouement qui nous laisse complètement perplexe.
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[Le dîner | Herman Koch] |
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Message |
Mariecesttout
Sexe: Inscrit le: 18 Aoû 2007 Messages: 149
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Posté: Dim 13 Oct 2013 4:35
Sujet du message: [Le dîner | Herman Koch]
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Voilà bien un roman dont la lecture peut diviser..
Il me semble qu'une conversation autour d'une table serait plus facile.. Un dîner par exemple? Peut être que l'on finirait par s'envoyer les assiettes à la figure, mais, d'après la description assez savoureuse, si je puis dire, de leur contenu, au moins on ne se ferait pas grand mal.
Ce qui m'a dérangée. Très peu, et pas du tout le style , reproché dans certaines critiques lues ( qu'a-t-il de si mauvais???). Ni la construction, théâtrale, c'est vrai, on pense à Carnage de Yasmina Reza.
D'abord le lieu de rendez-vous. Je n'arrive pas à concevoir que ces gens qui n'ont rien de bête , et qui doivent impérativement rester discrets,se donnent rendez-vous dans un restau branchouille pour discuter de sujets aussi graves ..Et la pathologie psychotique de ce Paul qui quelque part l'excuse.. Des traits de caractère associés à une éducation très permissive et les valorisant peuvent se transmettre , il me semble. Et surtout, peut être, le fait que Paul ne nous raconte jamais ( à part son éviction du système éducatif) quelles ont été les conséquences de ses raptus, car il y en a forcément eu.
Mais ce n'est pas très important.
"Je sais encore ce que j'avais parfaitement à l'esprit: je voulais préserver l'apparence de la normalité."
Ce mot de " normalité" apparait plusieurs fois dans ce livre. Et ce n'est pas pour rien. J'y associerais le mot limites, frontières.
Car chacun, chaque lecteur , a , intimement bien sûr, une notion très personnelle de ce qu'est la "normalité". Et où se situent ses propres limites du moins dans le cadre de l'histoire telle qu'elle est racontée.
J'ai aimé ce roman parce qu'il nous renvoie toujours à nos propres limites. Par exemple, dans les propos de Paul sur l'éducation, les Néerlandais en France , la peine de mort,etc, où sont les limites entre le non politiquement correct assez jubilatoire et le nauséabond? Difficile...Et sa violence physique est toujours déclenchée par quelque chose que l'on peut comprendre, on s'attaque à son fils!
Quant à Claire, la mère.. bien sûr qu'il est tout à fait " normal" de peser les conséquences sur l'avenir de ces garçons d'une attitude ou une autre. Tout ce qu'elle dit peut se discuter. Jusqu'à un moment où elle devient absolument terrifiante. Là est la limite. Mais chacun la sienne.
Bref, il y aurait des pages à écrire sur ce roman plein d'ambiguïtés et de questions auxquelles il est très difficile de répondre.
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[Le dîner | Herman Koch] |
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Message |
Mes Instants Lecture
Sexe: Inscrit le: 05 Mai 2013 Messages: 50 Localisation: Annecy
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Posté: Jeu 15 Aoû 2013 21:03
Sujet du message: [Le dîner | Herman Koch]
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Scènes improbables et décalées, personnages inquiétants et franchement barrés, dialogues percutants, telle est l'atmosphère de ce dîner à huis clos, théâtre de bouleversements tragiques dans la vie de chacun des protagonistes.
Ma note de lecture ici > http://instants-lecture.blogspot.fr/2013/08/le-diner.html
Bonne soirée et bonne lecture !
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[Le dîner | Hermann Koch, Isabelle Rosselin (Traducteur)] |
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Message |
ingannmic
Sexe: Inscrit le: 22 Aoû 2008 Messages: 737 Localisation: Mérignac
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Posté: Dim 20 Mai 2012 18:20
Sujet du message: [Le dîner | Hermann Koch, Isabelle Rosselin (Traducteur)]
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Commentaires : 2 >> |
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"C'est comme le revolver dans une pièce de théâtre : quand on le montre au premier acte, on peut être certain qu'il va servir au dernier. Telle est la loi de la dramaturgie".
Voilà qui résume parfaitement le déroulement de l'intrigue du "Dîner", roman de l'écrivain néerlandais Herman Koch. En effet, certains indices nous font entrevoir dès le départ qu'un drame va s'y jouer.
Le narrateur, Paul Lohman, et sa femme Claire, doivent rejoindre au restaurant Serge, frère de Paul, ainsi que Babette, l'épouse de ce dernier. Et il ne s'agit pas de n'importe quel restaurant ! Pressenti pour être le futur premier ministre des Pays-Bas, Serge a fait valoir sa notoriété pour réserver au dernier moment une table dans l'un des établissements les plus chics de la ville. Ce genre de passe-droit n'est que l'un des éléments du statut de Serge qui agace Paul au plus haut point...
D'une manière générale, ce dernier manifeste pour son frère et la prétendue supériorité qu'il affiche un mépris qui n'a d'égal que le dégoût que lui inspire la société mondaine dans son ensemble, dont il fustige l'hypocrisie, le manque de spontanéité.
Son hostilité se traduit par une volonté systématique de contredire son aîné, et de tenter de le mettre mal à l'aise.
On le trouve d'ailleurs, dans un premier temps, plutôt sympathique, ce narrateur. Ses réflexions acerbes et son humour acide nous font sourire, on le comprend, même !
Et puis...
... et puis je ne vous en dirai pas plus sur le synopsis du "Dîner", dont le principal intérêt réside dans la façon dont notre opinion évolue sur ses différents protagonistes au fur et à mesure qu'on apprend à les connaître, les plus abjects n'étant pas toujours ceux que l'on croit !
Et cette connaissance plus approfondie se fait par l'intermédiaire d'un sujet ô combien sensible : celui des enfants.
Avant même le début du dîner, le lecteur sait que les deux couples ont prévu d'aborder au cours du repas une question épineuse, et débattre sur le comportement qu'ils sont censés adopter face à l'acte répréhensible qu'auraient perpétré leurs fils respectifs, des adolescents.
Progressivement, l'horreur se précise, le cynisme au départ réjouissant fait place à l'aigreur, la violence perce sous les rapports policés, les personnages ont des réactions surprenantes de cruauté et de mauvaise foi...
Herman Koch va très loin dans sa démonstration. Pour répondre à certaines des questions que pose "Le dîner" -jusqu'où les individus sont-ils prêts à aller pour maintenir la cohésion et la "normalité" de leur existence, jusqu'où les parents sont-ils capables de fermer les yeux pour dédouaner leurs enfants de leurs responsabilités morales ?-, il n'hésite pas, peut-être, à en faire trop.
Je dis "peut-être", car bien que le dénouement semble a priori inimaginable, on peut effectivement se demander, dans nos sociétés où souvent, les enfants sont rois, et où l'on veut nier l'existence des laissés pour compte parce qu'elle nous rappelle les limites d'un système dont nous profitons parfois à leurs dépens, quelle voie choisirait la plupart d'entre nous si le confort de leur existence et l'avenir de leur progéniture était en jeu : celle de la justice et de la conscience, ou bien celle de l'égoïsme ?
A méditer, donc...
Et en attendant, je vous recommande cette lecture, à la fois drôle et terrifiante, au cours de laquelle on ne s'ennuie pas une seconde !
BOOK'ING
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[Le dîner | Hermann Koch, Isabelle Rosselin (Traducteur)] |
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