J'ai persisté jusqu'à la 250 ème page. Mais là je sature. La vie amoureuse de Madeleine , Mitchell et Léonard ne m'intéresse pas vraiment. Il manque un quelque chose qui fait que je n'arrive pas à me sentir concerner par leur tourments, hésitations, sentiments etc...

Le roman du mariage est le récit du quotidien de trois étudiants américains, Madeleine, Leonard et Mitchell, qui réalisent leur cursus dans les années 1980.
Le récit explore les liens qui se tissent entre eux, tout ce qui nourrit leur relation et la rend complexe et riche.
Mitchell est obsédé par Madeleine, qui s'est entichée de Leonard, lequel, après avoir été un bourreau des cœurs à l'université, sombre dans une dépression difficile durant laquelle Madeleine reste un soutien indéfectible.
Alors que Mitchell fait figure de gendre parfait pour les parents de Madeleine, ils déplorent le goût de leur fille pour Leonard, dont ils apprennent rapidement la condition médicale.
Les sentiments sont toujours à double tranchant, ancrés dans une temporalité, et ne cessent d'évoluer à mesure que l'histoire se déroule.

Le récit m'a semblé riche, il explore avec précision et souvent humour les personnages et ce qui les lient les uns aux autres.
Certains passages peuvent paraître longs toutefois, ils ne contribuent pas directement à l'intrigue, mais je reste sur une impression plutôt positive, et aurai plaisir à découvrir Virgin Suicides et Middlesex pour poursuivre ma découverte de l'auteur.

Emballé il y a quelques années par le roman "Middlesex", j'ai entamé la lecture de ce nouveau roman du greco-americain Jeffrey Eugenides avec une grosse attente et j'avoue avoir été déçu par le premier tiers du livre tant l'intrigue prend du temps à démarrer. Mais la deuxième moitié du livre est nettement plus intéressante au fur et à mesure que les 3 personnages principaux deviennent plus complexes. Bien-sûr les ravages de la maniaco-depression offrent quelques situations "spectaculaires", toutefois je trouve ce roman est assez conventionnel et il se situe à mon avis assez loin de ses modèles (les romains du marriage comme ceux de Jane Austen) et aussi de "Middlesex" qui est pour moi un chef d'oeuvre.

Trois étudiants aux USA Madeleine amoureuse de Leonard, et Mittchell amoureux de Madeleine partagent leur temps entre les études , les fêtes et les discussions .Ce livre me fait penser aux chroniques de San Francisco mais avec moins de fraîcheur , ce qui fait que je l'ai parcouru rapidement agacée par autant de descriptions des ébats de Madeleine .
Dommage car les hésitations de Mittchell entre foi théorique et travaux humanitaires en Inde pourraient être développées.