14 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 9 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : amulette, demon, djinn, fantasy, genie, humour, imaginaire, invocation, magicien, magie, pouvoir, sorcier, suspense
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[La trilogie de Bartiméus. T.3, La Porte de Ptolémée | J...] |
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parsifal
Sexe: Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 457 Localisation: Belgique
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Posté: Jeu 01 Déc 2011 20:17
Sujet du message: [La trilogie de Bartiméus. T.3, La Porte de Ptolémée | J...]
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Chapitre final de la trilogie de Bartimeus, il ne peut être analysé qu’après avoir lu les livres précédents. Finalement nous apparaît le tristement célèbre Ptolomée et nous avons une explication du rapport qui le liait avec le djinn Bartimeus. Le livre est très fluide et à la fin tous les noeuds de l’histoire se dénouent magistralement.
Les nouveaux et les anciens personnages sont bien mélangés et tout a un sens à la fin. Je ne donne pas le maximum du vote parce que je suis déçu du choix de l'auteur d’avoir déformer totalement le personnage de Nathaniel.
Stroud décide à la fin de le faire de nouveau apparaître comme un personnage bon et repenti de son comportement, en offrant au public une happy-end à la Walt Disney, avec une pointe d'amertume. Grâce au ciel, à la toute dernière page, il nous offre la dernière émotion qui nous fait crier : noooooo. J'aurais espéré une fin différente et plus spectaculaire, mais, finalement, c’est aussi bien comme ça.
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[La trilogie de Bartiméus. T. 2, L'Oeil du golem | Jona...] |
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parsifal
Sexe: Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 457 Localisation: Belgique
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Posté: Jeu 17 Nov 2011 21:29
Sujet du message: [La trilogie de Bartiméus. T. 2, L'Oeil du golem | Jona...]
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Ce livre est la suite de l'incomparable Amulette de Samarcande, même si J. Stroud nous fait sourire et passer quelques journées dans l’insouciance, il ne réussit pas à capter le lecteur comme le précédent. Le personnage de Kitty est finalement mieux défini et décrit en détail. Mais en fait cette nouvelle entrée, même nécessaire et bien inséré dans le contexte du livre, vole la place de la vraie vedette et de la raison de succès de l'Amulette de S. : Bartimeus. Bien qu’il n'ait pas été relégué purement et simplement dans un second rôle (encore heureux), le djinn perd le rôle de premier acteur sur scène. Seulement à la fin, il retrouve la place qui convient. Le personnage de Nathaniel a été totalement chamboulé : de tendre, volontaire et juste, il nous apparaît maintenant présomptueux et malsain. J'attends de voir l'évolution du personnage qui, au demeurant on ne peut plus antipathique, est à primer pour son obstination.
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[La trilogie de Bartiméus Tome 1 : L'amulette de Samarc...] |
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parsifal
Sexe: Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 457 Localisation: Belgique
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Posté: Sam 29 Oct 2011 10:46
Sujet du message: [La trilogie de Bartiméus Tome 1 : L'amulette de Samarc...]
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Spontanéité, fluidité, simplicité, ironie, c’est rare de trouver un auteur fantasy de ce calibre. Je crois que Stroud en était seulement qu’à ses débuts, il a du talent, il sait accrocher le lecteur, dommage seulement qu'il ne valorise pas plus l'ambiance magique qu’il a créé et les idées qu'il pond (des récits/des mythes-historiques/mythologiques).
En effet, en élargissant encore plus les flash-back de Bartimeus, il impliquerait encore plus le lecteur, en le plongeant à un niveau encore plus haut, dans ses idées magiques.
Sur ce point, je préfère encore Mme Rowling, mais évidemment Stroud dépasse l'auteur dans son écriture pure et simple, grâce à sa fluidité et selon moi, à une nouvelle manière de mener la narration.
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[La trilogie de Bartiméus, Tome 1 : L'Amulette de Samar...] |
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agglovaldorge
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2007 Messages: 1534 Localisation: Sainte-Geneviève-des-Bois
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Posté: Mar 02 Oct 2007 11:15
Sujet du message: [La trilogie de Bartiméus, Tome 1 : L'Amulette de Samar...]
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Bonjour, et bravo !
Tu as capturé ce livre et maintenant tu vas pouvoir te régaler avec cette histoire choisie par les bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre de l'opération Chemins de lecture.
A bientôt !
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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.
Ville du lâcher : Leuville-sur-Orge - Date du lâcher : 20/10/2007
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[La trilogie de Bartiméus. T.3, La Porte de Ptolémée | J...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Lun 30 Juil 2007 8:43
Sujet du message: [La trilogie de Bartiméus. T.3, La Porte de Ptolémée | J...]
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Après L'Amulette de Samarcande et L'Oeil du golem, La Porte de Ptolémée vient refermer la trilogie de Bartiméus. Si l'auteur sait dénicher les titres de ses oeuvres, il reste incapable d'intituler ses chapitres. La construction de l'histoire est pourtant habile puisque le passé s'entrecroise au présent, que Kitty Jones entremêle son récit à ceux de Bartiméus le djinn et Nathaniel le magicien et qu'enfin les portes de l'Autre lieu s'ouvrent. La lecture ne s'éparpille pas pour autant. L'intrigue tendue est plus solide qu'un fil d'Ariane. Le lecteur apprend rapidement qui tire les ficelles et son souci est de savoir comment les protagonistes vont s'en sortir. La grande trouvaille du dernier volume va consister à intégrer des démons dans des corps humains, djinn, afrit, marid et même une essence supérieure telle Nouda : "Nouda est une entité terrible, une des plus effrayantes qu'on ait répertoriées." L'auteur démoniaque a possédé le lecteur davantage habitué à des dénouements heureux et conventionnels. Quand Bartiméus reprend la parole à la toute fin de la trilogie sur un ton goguenard, on sait qu'il partage son esprit avec celui de Nathaniel. En dépit de la menace colossale représentée par Nouda, le djinn narrateur est bien vivant, le magicien hôte aussi. Lorsque les trois lettres du mot "FIN" s'inscrivent, par un ultime tour de passe-passe, Jonathan Stroud assomme son lecteur. La logique de l'histoire est implacable. La fin a sonné, dans tous les sens, et continue à résonner, le livre refermé. Quelle perversité ! Qui est le démon, Stroud ou Bartiméus ? Si l'auteur oublie de s'oublier dans des descriptions de paysages lassantes et inutiles (à l'inverse de Jack Vance, par exemple, où les paysages exotiques évoqués engendrent un climat en rapport avec l'action à venir), Jonathan Stroud excelle à construire crescendo des scènes d'action. Le lecteur croit avoir atteint un sommet alors qu'il n'est arrivé qu'à un palier. Les personnages sont malmenés à l'extrémité de l'endurance. Le lecteur est amené à rire nerveusement tellement les scènes de grand-guignol sont grinçantes et sardoniques comme celle avec Honorius, l'afrit, squelette dément, meurtrier insatiable mais poli jusqu'à l'onction extrême.
La trilogie de Bartiméus se lit bien. Il aurait simplement fallu dégraisser 200 pages par volume afin d'atteindre l'os de l'histoire sans avoir à ronger son frein. A la place de 1 800 pages, on obtenait 1 200 pages, les descriptions et les commentaires de Bartiméus allégés, trois fois moins de matière crade. On peut aussi envisager la trilogie comme une quête d'amour et de reconnaissance perdue d'avance. Les personnages perclus d'ambition et d'idées fixes oublient de vivre. Seule la synthèse de deux êtres procure une vitalité et un appétit de vie incomparable mais la fusion reste précaire, aléatoire et de courte durée. On découvre donc un conte de fée moderne qui ne débute pas par : "Il était une fois" et ne se termine pas par : "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Tous les ingrédients du merveilleux s'y trouvent (quête chevaleresque, épée magique, monstres, pièges...) mais les rouages de l'histoire se grippent, le moteur de l'intrigue a des ratés car les personnages ne savent pas s'exprimer et n'ont plus le temps de communiquer. On touche bien là un des maux contemporains.
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[La trilogie de Bartiméus. T. 2, L'Oeil du golem | Jona...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Jeu 31 Mai 2007 20:31
Sujet du message: [La trilogie de Bartiméus. T. 2, L'Oeil du golem | Jona...]
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Voici l'irrésistible ascension de Nathaniel alias John Mandrake au sein de l'empire de Grande-Bretagne. Jeune magicien nommé sous-chef des Affaires internes au gouvernement, il est sommé de faire ses preuves car la Résistance attaque et demeure invisible. 663 pages ! C'est étrange de constater à quel point les descriptions de villes, de tenues vestimentaires ou de paysages découragent la lecture et amollissent le fil de l'intrigue : "Une pleine lune énorme, éclatante, dont les nuances allaient du blé à l'abricot, dominait majestueusement le ciel au-dessus du désert. D'impalpables écharpes nuageuses striaient passagèrement sa face imposante avant de rendre le firmament à sa nudité bleu nuit, luisante comme un ventre de baleine cosmique." Ca continue avec "le clair de lune qui lèche les dunes", "le ravin dérobé", "la brume dorée"... Le poids de l'ennui leste dangereusement les paupières du lecteur le mieux disposé. Pourtant, sous ce verbiage accablant, sous ces poncifs poussifs, l'histoire est beaucoup plus prenante que dans le premier tome. L'intrigue est à échelle humaine. On comprend pourquoi et comment Kathleen Jones, dénommée Kitty, rejoint la Résistance dirigée par Monsieur Pennyfeather, marchand de couleurs. Bartiméus n'arrive qu'à la page 139 et remet agréablement les pendules à l'heure face à Nathaniel, arriviste et prétentieux : "Bien sûr, je pensais bien que tôt ou tard je me ferais à nouveau invoquer par un crétin à chapeau pointu mais le même imbécile que la dernière fois, ça, j'étais loin de m'en douter !" Le golem qui dévaste Londres et le démon qui surveille la tombe de l'illustre magicien Gladstone vont se rejoindre. Qui est cet employé de la British Library, Monsieur Hopkins, "si banal qu'on l'oubliait instantanément, même en sa présence ?" A partir de ses renseignements inexacts, il va précipiter les Résistants dans le cauchemar grand-guignolesque. On assiste, incrédule et subjugué, à la scène du caveau. Le récit monte en puissance pour atteindre une intensité inégalée. L'afrit (démon supérieur) qui anime les os de Gladstone est une trouvaille du meilleur tonneau issue du meilleur caveau. L'incursion de Mandrake et Bartiméus à Prague, rue d'Or, auprès du magicien Kavka afin de dénicher l'origine des golems est un grand voyage en Absurdie. On ne s'ennuie plus jamais jusqu'au dénouement quand les monstres s'affrontent. Kitty reste probablement le personnage le plus attachant. A la fin, on se dit qu'on en prendrait bien encore pour 600 pages, histoire de connaître l'identité du grand méchant qui tire les ficelles depuis le début et de clore ainsi en beauté la trilogie de Bartiméus.
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[La trilogie de Bartiméus. T. 1, L'Amulette de Samarcan...] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Ven 09 Mar 2007 8:32
Sujet du message: [La trilogie de Bartiméus. T. 1, L'Amulette de Samarcan...]
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Les 556 pages de L'Amulette de Samarcande, premier volume de la Trilogie de Bartiméus, se scindent en courts chapitres qui s'accolent aux deux personnages principaux du roman de Jonathan Stroud, Bartiméus le démon (pardon, le djinn !) d'une part et Nathaniel (pardon, John Mandrake !) l'apprenti magicien d'autre part. On assiste donc à une litanie, Bartiméus, Nathaniel, déclinée tels des titres de partie tout le long du livre. Le procédé est simpliste et ennuyeux. Pour Nathaniel, le narrateur est extra-diégétique (comme causent ceux qui ont fait lettres à la fac). Les péripéties concernant Nathaniel, enfant de douze ans, sont décrites de l'extérieur alors que ce qui touche Bartiméus est raconté par le djinn lui-même avec rajout de notes en bas de page. Comme le démon pense plusieurs choses en même temps, le procédé du renvoi traduit ses multiples réflexions. Ce qui est sensé paraître drôle est convenu, plat et lassant. Le roman semble beaucoup emprunter aux jeux vidéo. L'intrigue est linéaire et la psychologie des personnages sommaire. Il est aussi question de sept niveaux de vision. Les descriptions se succèdent un peu vainement sans arriver à stimuler l'imagination du lecteur. L'orgueilleux Nathaniel veut se venger d'une humiliation ressentie face à un magicien prétentieux et assoiffé de pouvoir, Simon Lovelace (mélange d'amour et de salace ?). A l'aide du djinn invoqué par Nathaniel, l'amulette est dérobée chez Lovelace. Les catastrophes vont s'enchaîner avec pertes, fracas, morts et amertume. Certaines scènes sont bien amenées, bien écrites et palpitantes : la confrontation entre Nathaniel et Underwood, son maître et la mise à sac par le djinn à tête de chacal ; l'explosion de la bombe élémentale ; le bouquet final avec la matérialisation de Ramuthra. La lucidité, le franc parler et la détermination de Bartiméus finissent par le rendre presque sympathique. Le roman n'est pas mièvre. Il se lit facilement et se bonifie sur la fin. Bien qu'une suite s'amorce, l'histoire est quasiment close au bout du premier tome ce qui est bien agréable.
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[La trilogie de Bartiméus Tome 1 : L'amulette de Samarc...] |
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