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Les notes de lectures recherchées

7 livres correspondent à cette oeuvre.

Il y a actuellement 7 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).

Notation moyenne de ce livre : (7 livres correspondant à cette oeuvre ont été notés)

Mots-clés associés à cette oeuvre :

[Tex. Mensuel n° 453-454-455, Les puits d’Agua Prieta ; ...]
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Franz



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Posté: Dim 21 Déc 2014 19:43
MessageSujet du message: [Tex. Mensuel n° 453-454-455, Les puits d’Agua Prieta ; ...]
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Le dernier Tex mensuel à paraître en France en 2014 reprend trois épisodes datant de 1998 en Italie. El Morisco cherche à obtenir l’aide de ses amis rangers mais son télégramme est expédié comme une bouteille jetée à la mer. Tex, Kit et Jesse, un ranger ami, ont fort à faire pour pister Raza, l’Indien menant les deux enfants kidnappés à travers le désert. Raza est redoutable mais des Mexicains et des Indiens Mimbrenos, razzieurs intraitables, s’invitent dans la danse macabre. L’histoire trouve sa conclusion dans l’épisode suivant.
La 3e et ultime histoire scénarisée par Claudio Nizzi et dessinée par Giovanni Ticci, « Vengeance navajo », est complète. Ki-Nih, père navajo de Sa-Hua, vient trouver Tex Willer afin qu’il raisonne son fils mais entretemps, ils apprennent que Sa-Hua est emprisonné et accusé du double meurtre du juge Kilburne et de sa fille Katy dont il était amoureux. Dans la ville de Sanders, les villageois, excités par l’homme d’affaires Haggarty, sont prêts à lyncher le Navajo derrière les barreaux.
Etonnant Gugliemo Letteri qui, avec un dessin malhabile (les visages et les expressions laissent à désirer) et un graphisme brouillon (voir les hachures pour représenter la nuit, par exemple) parvient à retenir l’attention et à mener le lecteur ravi jusqu’au bout d’une histoire aux limites du fantastique !
Quant à Giovanni Ticci, si sa représentation de Tex n’est pas conforme aux canons (il ressemble à un vieux baroudeur buriné avec des yeux tombant), la vivacité de son graphisme est étonnante et entraînante. Les visages semblent parfois proches du croquis mais les corps en mouvement, les chevauchées à brides abattues et les paysages agités tonifient une histoire d’amour enlevée.
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[Tex. Mensuel n° 450-451-452 | Gianluigi Bonelli ; Aurel...]
Auteur    Message
Franz



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Posté: Mer 10 Déc 2014 17:24
MessageSujet du message: [Tex. Mensuel n° 450-451-452 | Gianluigi Bonelli ; Aurel...]
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Voici un Tex mensuel version française original puisqu’il assemble trois histoires de deux scénaristes et de trois dessinateurs différents. Le premier récit, « Mission spéciale », est la suite et la fin du numéro 449, « Les hommes qui tuèrent Lincoln », aventures du ranger texan parues initialement en mars et avril 1998 en Italie. L’histoire imaginée par Claudio Nizzi tient toutes ses promesses. Elle tient en haleine le lecteur jusqu’au dénouement à Washington. Les huiles concernées par l’assassinat de Lincoln ont le bras long, voire tentaculaire. Elles doivent empêcher les rangers d’aller remettre à l’actuel président des Etats-Unis les documents dénonçant les commanditaires du meurtre de Lincoln. Du ranchero Bill Butler faisant la pluie et le beau temps sur le terrain, au sénateur Wallace disposant des agents des services secrets du gouvernement, la marge de manœuvre de Tex Willer et Kit Carson est plus qu’étroite. Tex a beau deviner et devancer les manigances d’une clique aux ordres, l’étau se referme inexorablement et sans une part de chance, les rangers auraient peu d’espoir de s’en sortir vivants. Bien que le graphisme de Jose Ortiz se soit épuré, il reste un régal visuel de force et de dynamisme. La mise en page et les cadrages du grand Ibère, la puissance de son trait procurent du plaisir à la lecture.
Opium !, l’aventure suivante, du même scénariste, est tenue par Andrea Venturi aux pinceaux. Dans la banlieue de Gunnison, dans le Colorado, une troupe de comédiens ambulants n’honore pas sa dernière représentation programmée et reprend la route à la nuit tombée sous une pluie battante. Un des acteurs vient de poignarder un ranger qui fouinait après le trafic d’opium sévissant dans la région. Le tueur n’est pas simplement investi dans le marché de la drogue, il est aussi l’amant d’Eva, la femme du directeur de la troupe du Morgan Theater. Tex Willer et Kit Carson sont dépêchés sur place afin d’enquêter sur la mort tragique du ranger. Rapidement, ils pistent les roulottes et atterrissent à Montrose où se tiendra une nouvelle représentation théâtrale mais le chef de la pègre chinoise locale qui a la main sur le trafic de l’opium, Wuang Ching, décide de piéger le théâtre et d’assassiner les rangers présents dans la salle. L’histoire imaginée par Claudio Nizzi se joue de la réalité et de la représentation quand par exemple les acteurs sur scène tirent à balle réelle. Le graphisme de Venturi est élégant, souple et précis. La vie d’Eva Morgan est tragique.
La dernière histoire de Boselli et Letteri est étonnante puisqu’elle démarre auprès des pyramides égyptiennes avec la découverte de la tombe d’un médecin et prêtre, Akhran. Les fils d’Horus, une secte xénophobe voit d’un mauvais œil les fouilles archéologiques, véritables profanations et pillages de vénérables sépultures. Alors que la momie s’évanouit de son sarcophage, les fellahs qui accompagnaient les deux archéologues sont retrouvés morts avec le visage marqué par la terreur. Bien des années plus tard, dans le désert de l’Arizona, Tex et Kit prennent en chasse Raza, un kidnappeur d’enfants. Au musée de Chicago, l’archéologue maintenant âgé voit surgir Akhran venu réclamer son dû. Le rapt et le retour du nécromancien semblent avoir partie liée.
Si le dessin de Letteri peut paraître naïf au premier coup d’œil, il finit par accaparer l’attention et apporter du plaisir à la lecture d’une histoire intrigante.
Dans l’ensemble, le Tex nouveau est un bon cru. Peut-être s’agit-il de l’avant-dernier à paraître aux éditions Clair de lune ? Sur le blog de l’éditeur, les questions des aficionados demeurent sans réponse. Il s’agirait d’une énième entreprise avortée de publication des aventures de Tex en France et les choix éditoriaux sont critiquables. Quand un Tex regroupant trois aventures coûte 15,90 € chez nous, en Italie, le n° vaut 3,20 € soit 9,60 € au total avec en prime trois superbes couvertures couleur dessinées par Claudio Villa. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Pourquoi ne pas avoir publié des auteurs comme Cestaro ou Andreucci en lieu et place de Diso ou Fusco ? Pourquoi avoir édité le Prophète Hualpai, chef-d’œuvre de Mastantuono, paru initialement en grand format, dans une version réduite ? La liste des questions est aussi longue qu’un jour sans pain et les réponses ne viendront jamais. Reste que les aventures du ranger texan sont délectables, avec ou sans pain.
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[Tex. Mensuel n° 447-448-449, Escorte armée ; Chasse aux...]
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Franz



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Posté: Ven 14 Mar 2014 20:36
MessageSujet du message: [Tex. Mensuel n° 447-448-449, Escorte armée ; Chasse aux...]
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Une nouvelle fois l’éditeur joue avec les nerfs du lecteur. Clair de lune propose une livraison de trois Tex mensuel en un, soit une histoire complète réalisée par Claudio Nizzi et Fernando Fusco et un récit à suivre concocté par le même scénariste et le grand dessinateur ibère Jose Ortiz qui vient récemment de plier ses bottes et de ranger définitivement le Stetson de son héros de papier. Il va falloir attendre les fluctuantes et incertaines publications de l’éditeur afin de connaître la fin de la passionnante histoire du meurtre de Lincoln attribué historiquement aux Sudistes mais commandité par des riches industriels et exploitants nordistes ulcérés qu’« Abe » Lincoln puissent tendre la main aux Etats confédérés afin qu’ils se redressent économiquement. Lincoln est disposé à leur proposer un « prêt gouvernemental à fonds perdu ». Il fallait aux capitalistes yankees profiter « sans compromis et sans pitié de la ruine économique et politique des Etats du Sud ». Le sénateur Wallace a l’idée d’utiliser un acteur de théâtre, John Wilkes Booth, pour assassiner le président américain lors d’une représentation au Ford’s Theatre de Washington le soir du 14 avril 1865. Le meurtrier s’enfuit sans être inquiété mais les soldats le coincent dans une grange quelques jours plus tard. Alors qu’il se rend, il est abattu en traître par le colonel Conger qui appartient aux services secrets dirigés par Wallace. Seulement Booth a pris soin de dresser la liste de tous les commanditaires de l’assassinat et l’a remise à un libraire. Le document aboutira entre les mains d’un avocat sans scrupule, Stoppard, prompt à faire chanter Wallace et ses sinistres associés. Les limiers des services secrets sont lancés sur la piste de l’avocat. Ils le coincent dans un train, l’assassine lors du passage d’un tunnel, lui subtilise sa mallette croyant, à tort, qu’elle contient la liste explosive. Tex Willer et Kit Carson sont dans le train. Tex recueille à l’oreille les dernières paroles du mourant qui le mettent au parfum. L’agent de la police secrète sent que Stoppard divulgue des informations capitales au ranger. Avec son acolyte, ils décident de prendre en chasse les rangers. Ils les piègent, les immobilisent, les tabassent et torturent Tex avec une froide détermination. Le lecteur sent qu’il a entre les mains une très bonne histoire servie par deux maestros du genre, Claudio Nizzi et Jose Ortiz. Les méthodes des services secrets semblent immuables depuis l’aube de l’inhumanité. On se reprend à relire en boucle la capture et la torture des rangers sans parvenir à en épuiser l’intensité.
La précédente aventure de Tex que Fernando Fusco dessine parfois maladroitement (notamment les yeux tombants dans le visage de Tex) est plus classique mais recèle quelques saveurs inédites puisque Tex Willer et Kit Carson sont contraints d’escorter au-delà du Rio Grande, aux Etats-Unis, un ancien ennemi qu’ils ont fait écrouer, l’inquiétant colonel Olivera, échappé du pénitencier où il croupissait. Olivera redoute la prison mexicaine et ses mauvais traitements. Il a fait main-basse sur des diamants du temps de sa sinistre splendeur puis il a kidnappé le jeune fils de la belle Conchita, amie des rangers. L’enfant tenu en lieu sûr sert de monnaie d’échange. Olivera jouit de la situation mais Tex se doute bien que le vil serpent d’Olivera fera exécuter l’enfant une fois que les rangers l’auront servi à son gré, au péril de leurs vies. La partie va être serrée d’autant que le directeur de la prison veut aussi sa part du gâteau. Il va soudoyer une bande de desperados lancée aux trousses des deux partners encadrant le colonel pseudo-repenti mais dans le jeu de dupes qui se déroule, les trompeurs en cascade se télescopent à mesure que les tiroirs s’ouvrent sur du vent. Tel est pis qui croyait pendre !
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[Tex. Mensuel n° 444-445-446, La lagune morte ; La nuit ...]
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Franz



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Posté: Mer 12 Mar 2014 13:26
MessageSujet du message: [Tex. Mensuel n° 444-445-446, La lagune morte ; La nuit ...]
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En espionnant la villa de l’armateur Levasseur, Kit, fils du célèbre Tex Willer apprend qu’un rendez-vous est fixé le soir même avec le Tigre Noir, impitoyable malfrat tirant toutes les ficelles du réseau mafieux. Par un passage dérobé, le méfiant Levasseur quitte sa demeure sans être repéré par l’équipe maintenant au complet de Tex Willer. Apprenant de la bouche de l’armateur la présence des rangers honnis, le Tigre Noir qui a déjà eu maille à partir avec eux, à son grand dam, entre en fureur et décide de leur tendre un piège. Capturés, Tex Willer et Kit Carson sont suspendus par des liens extensibles au-dessus d’alligators voraces. A mesure que les cordes se distendent, les pieds des prisonniers s’approchent toujours un peu plus des gueules qui béent et claquent en chœur. Kit sent sa fin proche mais Tex lui enjoint vertement de replier ses abattis. Jusqu’à la dernière extrémité, le ranger veut miser sur son salut.
Débutée dans le précédent Tex mensuel, l’histoire des rangers à la Nouvelle-Orléans, dans le labyrinthe des bayous, avec l’affrontement des zombies, est un pur régal de lecture. L’irruption du fantastique dans le récit n’effraie pas outre mesure les rangers. Le dessin de Civitelli est superbement tenu de bout en bout. Le trait précis du dessinateur sait rendre élégamment l’expressivité des visages, la fluidité des corps, la touffeur des marécages. Le personnage de Lohana est une belle réussite. Amoureuse délaissée par le Tigre Noir, elle respire la beauté et la sensualité. En dépit de la noirceur des situations, les réparties de Tex Willer se savourent con mucho gusto. S’adressant à Kit Carson lui aussi dans une sale posture, Tex Willer ne peut s’empêcher de rabattre le caquet du Tigre Noir qui vient de surgir : « Regarde un peu… Le rideau se lève et le clown apparaît. Tu es encore de ce monde, tête d’œuf ? ». Les rictus diaboliques du Tigre Noir s’anéantissent dans sa face de vampire.
La 2e moitié du Tex mensuel propose une aventure complète indépendante. Le train 809 est détourné sur une voie de garage par des bandits désireux de mettre la main sur la solde des soldats mais il est lancé à toute vapeur, dans la tempête ; le conducteur ne peut arrêter le bolide sur les rails gelés. Le crash est terrible. Les rares survivants, dont Tex Willer fait partie, avec un bras cassé, doivent affronter l’impitoyable bande menée par Lennox et la terrible tempête de neige qui s’abat sur les Rocheuses. Le thermomètre chute à -20 ° et le train éventré n’offre plus aucun refuge. La partie est rude pour le ranger avec son bras invalide qui le fait cruellement souffrir.
Comment une classique attaque de train arrive-t-elle à captiver ? Les ingrédients sont tous bien dosés par le scénariste Claudio Nizzi : la naissance d’amitiés et d’amours contrariés, les lâchetés d’une vie bafouée et le rachat toujours possible, l’apparition des derniers Nez-Percés comme d’antiques déités oubliées, etc. Le dessin de Raphael Marcello demeure une fête constante. Toutefois, nonobstant leurs grandes qualités, ces histoires ont mis presque vingt ans avant d’arriver en France dans une édition qui ne rayonne pas par la qualité de ses traductions.
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[Tex. Mensuel n° 441-442-443, Springfield calibre 58 ; U...]
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Franz



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Posté: Mer 18 Sep 2013 18:37
MessageSujet du message: [Tex. Mensuel n° 441-442-443, Springfield calibre 58 ; U...]
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Un raid comanche nocturne et meurtrier mené par Petit Loup, dans le village de Sheffield, près de la frontière mexicaine, vise à extirper de sa cellule le comanchero Kinkaid, pourvoyeur des Indiens en fusils Springfield calibre 58. Habitués à la guérilla, fins connaisseurs du désert, les Comanches sadiques et meurtriers sont insaisissables. Les deux rangers Tex Willer et Kit Carson ont carte blanche de la part du colonel Patterman de Fort Stockton afin d’élucider la mystérieuse provenance des fusils fabriqués brièvement à la fin de la guerre de Sécession et volatilisés dans l’explosion du bateau qui les transportait. Il leur faudra remonter des pistes poussiéreuses et sanglantes.
Voisin de chambrée de Tex et de ses partners, Ferguson, patron du Star, bateau à aube navigant sur le Mississipi, est assassiné dans la nuit. Tex que la chaleur incommodait n’a pas fermé l’œil. Il est le premier sur les lieux et malmène les meurtriers. L’un d’eux parvient à s’échapper en sautant dans le fleuve. Les criminels étaient commandités par le mystérieux Tigre Noir, ennemi juré des rangers. Débarqués à la Nouvelle-Orléans à la demande du shérif Mac Kennet, le quatuor de compadres est vite mis au parfum délétère qui flotte sur la ville à la suite de la vague criminelle qui submerge les forces de l’ordre et terrifie la population.
Au plaisir de lire une histoire classique de trafic d’armes et de traque jusqu’au duel ultime s’ajoute la saveur particulière du dessin de Victor de la Fuente. Le Retour du Tigre Noir amorce son histoire et tend son intrigue mais ne trouve pas son dénouement dans le présent volume. Il faudra patienter au prochain numéro avant d’en connaître la conclusion. D’apparence figée, le dessin de Fabio Civitelli est précis, fouillé, élégant. Ces récits parus il y a une quinzaine d’années en Italie n’ont pas vieillis. Ils se dégustent à l’égal des pruneaux fourrés que décochent en rafale Tex dans les viles poires des méchants. Si la France voulait compenser le retard pris sur les parutions transalpines, il faudrait au moins un rythme de parution bimensuelle. Autant vouloir « décroisser » la lune ou plus efficacement se mettre à l’italien dare-dare !
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[Tex. Mensuel n° 435-436-437, Le retour du Maître ; Wild...]
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Franz



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Posté: Mer 08 Aoû 2012 14:57
MessageSujet du message: [Tex. Mensuel n° 435-436-437, Le retour du Maître ; Wild...]
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Au pénitencier psychiatrique hautement sécurisé d’Atlanta, un jeune maton fait le tour du propriétaire et des pensionnaires irrécupérables. Il y a Ladykiller, un Noir nanti d’une force colossale et doux comme un agneau quand personne ne lui rappelle la tromperie de sa défunte femme. Avec ses deux boulets aux pieds, le frêle Squeezy, lanceur de couteaux, acrobate et contorsionniste de haut vol, est cloué au sol. Enfin il y a Andrew, scientifique et criminel diabolique, connu sous l’appellation du « Maître ». A coup d’explosifs fabriqués par le Maître, la forteresse va s’ébrécher et les dangereux criminels vont disparaître dans la nature. Tex Willer et Kit Carson se rendent à la Nouvelle-Orléans pour répondre à une invitation de Buffalo Bill Cody. Ils y retrouvent aussi la tireuse d’élite Annie Oakley, nouvelle attraction du Wild West Show. Sous ses airs bougons, Kit est tombé sous le charme d’Annie. Tout pourrait aller pour le mieux mais des explosions à répétition sèment la mort et la panique dans la ville, torpillant la représentation de Bill Cody. Les deux rangers collaborent avec le chef de la police de la ville, Nat Mac Kennet d’autant que de mystérieux messages adressés à Tex accompagnent les charges explosives. Il faudrait trouver le repaire du Maître rapidement car l’assassin évadé veut se venger des rangers et faire voler en éclats la Nouvelle-Orléans. Si Squeezy se révèle un serviteur zélé, Ladykiller semble davantage incontrôlable et ses errements amènent la police à proximité de la planque qui reste encore inatteignable.
Mauro Boselli a écrit une histoire qui se laisse lire mais dont l’intrigue et les ressorts restent conventionnels. Le cahier des charges est rempli mais la mise en scène de Buffalo Bill et d’Annie Oakley ne suffisent pas à élever le récit au-delà de l’anecdote, le scénario étant sans surprise hormis le flirt entre Kit et Annie, tout en retenue. Le dessin de Letteri est faible et pourtant il n’est pas exempt de charme. Peut-être est-ce dû à sa grande lisibilité et à la naïveté de son trait.
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[Tex. Mensuel n° 438-439-440, Les Invincibles ; Le secre...]
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Franz



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Posté: Lun 16 Juil 2012 15:20
MessageSujet du message: [Tex. Mensuel n° 438-439-440, Les Invincibles ; Le secre...]
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En Angleterre, à Manchester, entre Paddies et Bobbies, la guerre est larvée mais réelle. Les Irlandais luttent pour l’indépendance de leur pays. Danny et Shane se sont surnommés les Invincibles depuis leur enfance mais l’attaque d’un convoi blindé transférant des prisonniers politiques irlandais de l’Irish Republican Brotherhood confronte durement leurs désirs d’émancipation à la réalité. Les Anglais font aussi de la résistance et les soldats arrivent en renfort. Shane s’échappe de justesse en sautant dans un train de marchandise mais Danny tombe, frappé d’une balle. Dix ans plus tard, Shane voyage en train dans l’Etat de Chihuahua mais les policiers mexicains, les rurales, recherchent la bande des Irlandais, des bandits idéalistes pillant banques et offices postaux mais n’oubliant jamais la mère patrie et la cause qu’ils financent en partie avec le fruit de leurs rapines. Shane est aussitôt suspecté lorsqu’il décline son patronyme et le capitaine décide de l’accompagner à quelques miles, chez son hôte, Gutierrez, le fournisseur d’armes de l’armée. Par ailleurs, depuis la réserve navajo, Tex Willer a déjà eu à faire avec la bande des quatre Irlandais, Lonnie Halloran, Grady Watts, Will Kelly et Clarence Hutchenrider et il demande à prendre en charge cette affaire au grand étonnement de ses compagnons.
« La Horde sauvage », le grand film de Sam Peckinpah réalisé en 1969 a dû notoirement inspirer Maura Boselli lors de la scène finale de son scénario particulièrement apocalyptique. La bande des Irlandais augmentée de Shane et de Danny à laquelle s’adjoint Tex s’est enferrée dans le fort. Les Irlandais doivent convaincre le général de leurs bons et loyaux services et se faire enrôler dans la soldatesque mais le banquet tourne à la flagellation et à l’arrosage nourri de pruneaux distribués à la Gatling. Les morts s’empilent de part et d’autre mais la tuerie ira jusqu’à son extrémité. L’histoire concoctée par le convaincant scénariste italien est constamment prenante, rythmée sur un tempo d’enfer, avec des raccords d’images cinématographiques à l’exemple du passage d’un train à l’autre en début de récit. Les idéalistes irlandais sont jusqu’au-boutistes et leur combat perdu d’avance est bouleversant d’autant que les échos de leur lutte restent actuels. Shane, idéaliste au grand cœur, ressemblant au docteur Justice, héros de Pif gadget imaginé par Jean Ollivier et dessiné par Marcello [1970-1990], montre à maintes reprises son courage et sa détermination. Il porte en Danny son double négatif. Il finirait presque par évincer Tex tant sa présence est marquante. Le grand Raphael Marcello est aux pinceaux et le résultat est à la hauteur. Précis, souple, expressif, son trait élégant restitue avec talent autant les déserts texans que les faubourgs anglais. On peut seulement regretter que l’édition soit assez mal encrée, qu’elle excelle et persiste dans ses traductions fautives, qu’elle produise un format qui ne rend pas grâce au dessin mais le plaisir de lecture est intense. On se trouve indéniablement face à un grand Tex inédit en langue française. Marcello a réalisé 2 451 planches de Tex dont quatre aventures restent à traduire et 1 128 planches de Zagor, totalement inédites en France.
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