66 livres correspondent à cette oeuvre.
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Mots-clés associés à cette oeuvre : 17e siecle, 18e siecle, 1001 livres, 1985, allemagne, allemand, amb, amour, beaute, don, essence, fantastique, femme, fleur, folie, france, grasse, grenouille, jeune fille, le livre de poche, litterature allemande, meurtre, meurtrier, meutre, monstre, nez, obsession, odeur, odorat, original, parfum, parfumeur, parie, paris, provence, psychologie, psychopathe, roman, sens, serial killer, solitude, tueur, voyage, world fantasy award, xviiieme siecle, xviiie s
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[Das Parfum: Die Geschichte Eines Möders | Patrick Süskind] |
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Faelivrin
Sexe: Inscrit le: 08 Jan 2008 Messages: 94 Localisation: Allemagne
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Posté: Ven 10 Aoû 2012 21:26
Sujet du message: [Das Parfum: Die Geschichte Eines Möders | Patrick Süskind]
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Ouch! Voilà une histoire pas banale! Avec un héros à la fois détestable et fascinant, absolument pas réaliste, mais sa personnalité est décrite tellement en détail et tellement subtilement... J'ai adoré toutes ces descrpitions de parfums et d'odeurs, j'avais l'impression de vraiment pouvoir les sentir à travers le livre. J'aurais imaginé une autre fin mais finalement tout colle parfaitement avec l'ambiance générale du livre, noire, dure, sans espoir...
Je suis impatiente de voir le film qui en est tiré, ont-ils vraiment osé suivre l'histoire à la lettre, et surtout comment ont-ils fait pour filmer une histoire qui se compose presque entièrement d'odeurs??
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[Le Parfum | Patrick Süskind] |
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Message |
apo
Sexe: Inscrit le: 23 Aoû 2007 Messages: 1965 Localisation: Ile-de-France
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Posté: Ven 28 Aoû 2009 23:37
Sujet du message: [Le Parfum | Patrick Süskind]
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Je suis comblé par les descriptions olfactives de ce monde (Paris, et un petit tour de la France) du XVIIIe siècle. Je trouve la structure narrative très accomplie (et classique), la chute passionnante et imprévisible, le dosage entre l'épaisseur du héros et des personnages secondaires juste (peut-être y a-t-il un peu trop de Baldini par rapport à Grenouille dans la partie où ils sont ensemble), le cadre toujours bien soigné, ainsi qu'admirable la vraisemblance psychologique de chaque personnage et situation.
Juste deux aspects m'ont un peu gêné :
1) J'ai trouvé bien plus marqué que nécessaire le jugement porté sur Grenouille, parfois comme un véritable refrain moralisateur, d'autant moins justifié que son premier meurtre intervient très tôt dans l'histoire; lisez seulement: "En vérité, Grenouille, la tique solitaire, cet être abominable, ce monstre de Grenouille, qui n'avait jamais éprouvé l'amour et ne put jamais l'inspirer..." (p. 268 !) et avouez que ça fait penser au ton d'un (mauvais) conte pour enfant lorsqu'apparaît le méchant (et là, la fin approche déjà...). A l'inverse, je suis persuadé que le personnage de Grenouille possède un immense potentiel de complexité psychologique, que justifie d'ailleurs toute la trame (sa recherche du parfum qui le rendra aimable, essentiellement une quête identitaire, puisque son cauchemar et son premier traumatisme d'enfance consistent justement à ne pas posséder d'odeur, à ne pas être, selon le seul paramètre de d'être qu'il maîtrise...). Une seule fois cette complexité est suggérée:
"Lui, Jean-Baptiste Grenouille, né sans odeur à l'endroit le plus puant du monde, issu de l'ordure, de la crotte et de la pourriture, lui qui avait poussé sans amour et vécu sans la chaleur d'une âme humaine, uniquement à force de révolte et de dégoût, petit, bossu, boiteux, laid, tenu à l'écart, abominable à l'intérieur comme à l'extérieur : il était parvenu à se rendre aimable aux yeux du monde." (p. 334) Les autres personnages sont abjectes parce que leurs motifs sont mesquins; il est abominable mais son motif est tragique.
2) Je ne comprends vraiment pas la fonction narrative des sept années de vie larvaire passées dans la caverne inodore (sans odeur animale). J'ai pensé à la métaphore foetale, à tout ce qu'on peut imaginer comme connotation du sous-sol (mort, inconscient, enfer, purification, alchimie...), à la traversée du désert, à l'inverse des Lumières (ce qui aurait un peu de sens compte tenu de la suite, i.e. théorie fluidiale de Taillade-Espinasse - autre personnage très bien vu), au sommeil culminant dans le fameux cauchemar de la brume; j'ai songé aux "souilles des pécaris" de Vendredi ou les Limbes du Pacifique (Michel Tournier)... Et pourtant rien ne me satisfait. Pour moi, c'est vraiment une parenthèse encombrante dont la clôture, forcément, est le seul moment invraisemblable et strident du livre.
Est-ce que vous, nombreux lecteurs de ce roman, avez des idées à ce sujet? Est-ce que dans le film (pour ceux qui l'ont vu) cette partie est présente et a-t-elle de l'importance? Merci de vos suggestions/inspirations/propositions.
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[Le Parfum : Histoire d'un meurtrier | Patrick Süskind] |
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parsifal
Sexe: Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 457 Localisation: Belgique
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Posté: Jeu 16 Juil 2009 14:39
Sujet du message: [Le Parfum : Histoire d'un meurtrier | Patrick Süskind]
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Une oeuvre unique dans son genre. L’auteur trace pas après pas la psychologie d'un personnage aussi éclectique et génial qu’impitoyable… l'histoire est absolument parfaite, même si l'auteur pouvait omettre quelques passages un peu trop lents et ennuyants mais dans l’ensemble, Suskind a créé un véritable chef d’oeuvre… la recherche des détails, le tragique de l'histoire m'ont littéralement ensorcelés… un superbe ouvrage à ne pas perdre de vue.
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[Le Parfum : Histoire d'un meurtrier | Patrick Süskind] |
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agglovaldorge
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2007 Messages: 1534 Localisation: Sainte-Geneviève-des-Bois
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Posté: Mer 10 Oct 2007 9:20
Sujet du message: [Le Parfum : Histoire d'un meurtrier | Patrick Süskind]
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Un chef-d'oeuvre qui vous transportera dans un univers très odorant.
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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.
Ville du lâcher : Morsang-sur-Orge - Date du lâcher : 13/10/2007
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[Le Parfum : Histoire d'un meurtrier | Patrick Süskind] |
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Message |
agglovaldorge
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2007 Messages: 1534 Localisation: Sainte-Geneviève-des-Bois
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Posté: Mar 09 Oct 2007 16:18
Sujet du message: [Le Parfum : Histoire d'un meurtrier | Patrick Süskind]
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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.
Ville du lâcher : Fleury-Mérogis - Date du lâcher : 21/10/2007
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[Le Parfum : Histoire d'un meurtrier | Patrick Süskind] |
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Message |
mamoune
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2005 Messages: 2135 Localisation: Ste Foy les Lyon (69)
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Posté: Mar 10 Avr 2007 10:20
Sujet du message: [Le Parfum : Histoire d'un meurtrier | Patrick Süskind]
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Commentaires : 2 >> |
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J'ai lu ce livre une première fois il y a bien une 10ène d'année !! j'en avais gardé comme souvenir l'Histoire du parfum et de Paris au 17ème siècle.....à la sortie du film je suis toute étonnée d'apprendre que l'histoire de Grenouille est aussi l'histoire d'un meurtrier !!?? c'est pourquoi j'ai eu l'envie /le besoin d'une re-lecture....puisque quelque chose m'avait échappé !!
En effet !! pas banale quand même cette histoire !!
Je ne suis pas un "nez" mais, comme tout le monde je suis sensible aux odeurs et après la lecture de ce livre je me rend compte qu'effectivemment on reconnait aussi les gens à leur odeur. Notre parfum "naturel" est un trait de notre personnalité que seules les personnes qui nous sont "intimes" sauront reconnaître......
Un extrait pour le plaisir et aussi parce que c'est de là que démarre toute l'histoire de Grenouille :
"Il avait l'étrange prescience que ce parfum était la clef de l'ordre régissant tous les autres parfums et qu'on ne comprenait rien aux parfuns si l'on ne comprenait pas celui-là; et lui, Grenouille allait gâcher sa vie s'il ne parvenait pas à le posséder." [.....] "Ce parfum avait de la fraîcheur;mais pas la fraîcheur des limettes ou des oranges, pas la fraîcheur de la myrrhe ou de la feuille de cannelle ou de la menthe crépue ou des bouleaux ou du camphre ou des aiguilles de pin, ni celle d'une pluie de mai, d'un vent de gel ou d'une eau de source...et il avait en même temps de la chaleur;mais pas comme la bergamote, le cyprès ou le musc, pas comme le jasmin ou le narcisse, pas comme le bois de rose et pas comme l'iris...Ce parfum était un mélange, une unité, et avec ça modeste et faible, et pourtant robuste et serré, comme un morceau de fine soie chatoyante...et pourtant pas comme de la soie, plutôt comme du lait au miel où fond un biscuit...."
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[Le Parfum : Histoire d'un meurtrier | Patrick Süskind,...] |
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InFolio
Sexe: Inscrit le: 25 Mar 2007 Messages: 33
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Posté: Lun 26 Mar 2007 22:30
Sujet du message: [Le Parfum : Histoire d'un meurtrier | Patrick Süskind,...]
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Cela fait quelque temps déjà que j'ai lu ne première fois le livre de cet auteur allemand. cett seconde lecture n'a rien arrangé. Certaines images que j'ai construites dans ma tête lors de la lecture sont encore présentes dans mon esprit et reviennent fugacement le peupler au moment même où j'écris ces lignes.
Ce livre relate la vie de Jean-Baptiste Grenouille...
Une enfance atroce, un désir énorme d'y survivre malgré tout, ont fait de lui un monstre. Un monstre sans odeur et à l'odorat hyper-développé. Un monstre qui s'adonne alors au métier de la parfumerie dans le but de plaire, de tenir les autres dans sa main grace à son génie.
Son parcours est semé d'atrocités. Tous les moyens sont bons pour lui pour atteindre son but.
Vraiment un livre qui se dévore, j'ai plongé dedans, en apnée, retenu mon souffle pour avancer, avancer, et savoir ce qu'il allait bien pouvoir se passer, jusqu'à l'avoir fini. La seconde lecture m'a permis de le goûter un peu différemment, m'enfonçant plus aprement encore dans l'horreur.
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[Le Parfum : Histoire d'un meurtrier | Patrick Süskind,...] |
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Message |
Axxelle
Sexe: Inscrit le: 30 Oct 2006 Messages: 32 Localisation: Epinay-sur-Seine
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Posté: Mar 06 Mar 2007 15:36
Sujet du message: [Le Parfum : Histoire d'un meurtrier | Patrick Süskind,...]
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Encore un livre que j'ai adoré et que je conseille à tous. En plus je n'ai pas trouvé le film trop infidèle au livre, comme ça arrive souvent.
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[Le Parfum | Patrick Süskind] |
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Message |
andras
Sexe: Inscrit le: 20 Sep 2005 Messages: 1800 Localisation: Ste Foy les Lyon (69) -- France
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Posté: Ven 16 Fév 2007 23:03
Sujet du message: [Le Parfum | Patrick Süskind]
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Remarquable plongée dans le Paris du XVIIe à la suite d'un personnage très particulier, un redoutable "nez" ! Frissons garantis et pas seulement olfactifs !
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[Le Parfum, Histoire d'un meurtrier | Patrick Süskind] |
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Auteur |
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Message |
Max
Inscrit le: 10 Aoû 2006 Messages: 403
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Posté: Mer 24 Jan 2007 20:07
Sujet du message: [Le Parfum, Histoire d'un meurtrier | Patrick Süskind]
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«Au XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus abominables de cette époque qui pourtant ne manqua pas de génies abominables. C'est son histoire qu'il s'agit de raconter ici. Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille et si son nom, à la différences de ceux d'autres scélérats de génie comme par exemple Sade, Saint-Just, Fouché, Bonaparte, etc., est aujourd'hui tombé dans l'oubli, ce n'est assurément pas que Grenouille fût moins bouffi d'orgueil, moins ennemi de l'humanité, moins immoral, en un mot moins impie que ces malfaisants plus illustres, mais c'est que son génie et son unique ambition se bornèrent à un domaine qui ne laisse point de traces dans l'histoire : au royaume évanescent des odeurs.»
Le parfum est le récit d'un parcours initiatique, c'est l'histoire d'une quête, la quête de son identité par le “héros”, Jean-Baptiste Grenouille, le dément, terrifiant, abominable, pitoyable et touchant nabot Grenouille...
Grenouille est né dans la puanteur du quartier le plus nauséabond de Paris, dans «son haleine mauvaise, immense et aux milles nuances». Il est né sans parents, ni amour, ni odeur, mais avec un don hors norme : un odorat extraordinairement fin. Grenouille perçoit le monde uniquement avec son nez, qui est sa seule source de jouissance. Son nez absolu lui permet de saisir les exhalaisons les plus imperceptibles et sans distinction hiérarchique, il se pénètre de la moindre senteur. Tout d'abord frénétiquement, puis avec méthode, il capte les odeurs, les reconnaît, les mémorise, les classifie, les emmagasine et les assemble mentalement. A la recherche d'un moyen pour exister aux yeux des autres, mais aussi à ses propres yeux, il voue sa vie à un projet démiurgique : créer LE parfum unique, le principe supérieur d'un parfum apothéotique, car «qui maîtrisait les odeurs maîtrisait le cœur des hommes». Et pour trouver la source odoriférante du parfum absolu qu'il veut créer, le monstre Grenouille ne connaît aucune limite, quitte à tuer pour capter et s'approprier le doux parfum des jeunes filles.
L'auteur nous plonge dans un monde inattendu, à la fois grotesque et magique, poétique et morbide, et surtout captivant. Chaque page de ce roman exhale une odeur particulière, chaque page est saturée de senteurs : essences raffinées de fleurs, puanteur de Paris, délicate fragrance de jeunes filles, tout est mêlé, avec une extraordinaire virtuosité. Les pages de ce roman défilent en une cascade olfactive jusqu'à l'ultime expérimentation quasi-mystique de Grenouille, un final déroutant et surréaliste.
«Lui, Jean-Baptiste Grenouille, né sans odeur à l'endroit le plus puant du monde, issu de l'ordure, de la crotte et de la pourriture, lui qui avait poussé sans amour et vécu sans la chaleur d'un âme humaine, uniquement à force de révolte et de dégoût, petit, bossu, boiteux, laid, tenu à l'écart, abominable à l'intérieur comme à l'extérieur, il était parvenu à se rendre aimable aux yeux du monde. Se rendre aimable était trop peu dire ! Il était aimé ! Vénéré ! Adoré !».
le cri du lézard
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[Le Parfum | Patrick Süskind] |
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