2 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 2 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
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[Le sergent dans la neige | Mario Rigoni Stern] |
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Auteur |
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Message |
Drallibor
Sexe: Inscrit le: 14 Déc 2007 Messages: 520
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Posté: Dim 28 Aoû 2011 22:13
Sujet du message: [Le sergent dans la neige | Mario Rigoni Stern]
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Commentaires : 0 >> |
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Comme Primo Levi, Mario Rigoni Stern a été profondément marqué par son expérience de la Seconde Guerre Mondiale ; en tant que soldat, d'abord. Comme Primo Levi, on suit une écriture limpide, sans recherche d'effets de style : la poésie est dans les instants décrits par épisodes, tels des souvenirs. Nous ne sommes pas là dans le récit de guerre habituel, mais dans la souffrance du soldat qui veut sauver sa peau, et celle de ses copains dont il est responsable. A la rigueur que le contexte soit celui de la retraite de Russie ou d'une autre guerre importe peu : le propos est universel, la guerre est une sale affaire pour les hommes.
Le ton, le sujet, la qualité de l'écriture sont irréprochables pour moi, mais je préfère tout de même les nouvelles de Mario Rigoni Stern : dans "Le vin de la vie" et surtout "En attendant l'aube", les textes plus denses sont aussi plus essentiels. Dans "En attendant l'aube", le premier texte "Neiges de janvier" raconte la mort d'un des jeunes lieutenants qui est aussi un personnage côtoyé dans "Le sergent dans la neige". Dans le premier cas, on est dans l'émotion, l'évocation d'un amour éphémère et une mort tragique dans un exil glacial. Un texte véritablement bouleversant. Dans le texte présent, il ne s'agit finalement que d'une scène comme une autre à la portée insignifiante.
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[Le sergent dans la neige | Mario Rigoni Stern] |
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Auteur |
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Message |
parsifal
Sexe: Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 457 Localisation: Belgique
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Posté: Mar 18 Jan 2011 21:18
Sujet du message: [Le sergent dans la neige | Mario Rigoni Stern]
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Commentaires : 0 >> |
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La retraite de Russie du régiment Vestone, faisant partie de la grande armée européenne lancée par Hitler contre l’URSS, en janvier 1943. Plus qu'une chronique, c’est une avalanche de souvenirs : le visage des copains morts, les refuges sur le Don, les soirées avec les amis au pays, les paysannes russes dans les isbas.
Rigoni narre les combats, quand sa Tridentine laissa les refuges en janvier, équipée de vivres, d’habillement de rechange, d’armes. Toujours en tête de colonne, arrivant à l’avance dans les villages, il trouvait nourriture et refuge dans les isbas, mais il avait le devoir d'ouvrir un passage dans la poche de résistance russe, en permettant ainsi au reste de l'armée de se sauver, jusqu'à la bataille désespérée de Nicolajewka, à laquelle bien peu survécurent.
Après, Rigoni refuse de se rappeler, raconte en peu de pages comme en errant seul sur les arrières, il rejoignit enfin le salut. Rigoni révèle l'âme paysanne des soldats, italiens et russes, qui rêvent de retourner chez eux.
Très bel épisode que celui où les soldats russes et le soldat italien mangent ensemble dans l'isba, sans mots, revenus pour un instant des hommes et non plus des machines de guerre.
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