La retraite de Russie du régiment Vestone, faisant partie de la grande armée européenne lancée par Hitler contre l’URSS, en janvier 1943. Plus qu'une chronique, c’est une avalanche de souvenirs : le visage des copains morts, les refuges sur le Don, les soirées avec les amis au pays, les paysannes russes dans les isbas.
Rigoni narre les combats, quand sa Tridentine laissa les refuges en janvier, équipée de vivres, d’habillement de rechange, d’armes. Toujours en tête de colonne, arrivant à l’avance dans les villages, il trouvait nourriture et refuge dans les isbas, mais il avait le devoir d'ouvrir un passage dans la poche de résistance russe, en permettant ainsi au reste de l'armée de se sauver, jusqu'à la bataille désespérée de Nicolajewka, à laquelle bien peu survécurent.
Après, Rigoni refuse de se rappeler, raconte en peu de pages comme en errant seul sur les arrières, il rejoignit enfin le salut. Rigoni révèle l'âme paysanne des soldats, italiens et russes, qui rêvent de retourner chez eux.
Très bel épisode que celui où les soldats russes et le soldat italien mangent ensemble dans l'isba, sans mots, revenus pour un instant des hommes et non plus des machines de guerre.
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