L’art de la joie ou l’art de rester soi-même… Modesta naît très pauvre et elle est très vite prête à tout pour ne pas se laisser enfermer ni par les conventions, ni par la religion, ni par le fascisme. Joli portrait d’une femme extraordinaire qui explore tous les sentiers de la vie, sans se laisser arrêter par quiconque. Au delà des préjugés, au-delà des sentiments, cette femme libre nous accroche, nous interpelle… que vaut la vie si elle n’est pas libre, que vaut une vie facile si on est soumis, que vaut l’amour si il n’est pas entier ?… En toile de fond, se dresse le portrait de la Sicile depuis les années 20 jusqu’à nos jours.

Des longueurs, des passages où on a un peu de mal à suivre, mais dans l'ensemble j'ai apprécié le destin de cette femme de caractère, et les personnages qui l'entourent.
La vie de Goliarda Sapienza me semble encore plus intéressante.

Une héroïne hors normes dans une Sicile bouleversée par l'Histoire....une belle découverte!
Vous ne l'avez pas encore lu? Ce roman sans tabou est un voyage fascinant à la conquête de la liberté d'être soi

Portrait complexe, riche et inégal d'une femme née le 1er janvier 1900 en Sicile et qui traverse le siècle, le fascisme, la guerre, la prison soutenue par une soif de vivre inextinguible qui ne s'embarrasse pas de scrupules. Il y a des longueurs, surtout au milieu du livre, des moments ou des personnages plus faibles, mais on s'attache à Modesta, femme d'exception qui ne plie devant rien ni personne, une femme "vraie" et sensuelle qui ne se ment pas à elle-même et s'efforce de toujours conserver la Joie de vivre.

Un gros bouquin vite lu, et avec plaisir !

Un énorme pavé... Mais quel plaisir à découvrir Modesta, sa vie, son chemin, sa quête, ses amours, sa ligne faite de détours... Un grand livre où l'on sent contamment que la vie est faite de rencontres, de hasards objectifs, mais aussi de choix faits (intuitivement ou de manière réfléchie) aux carrefours qui se présentent. Un livre qui célèbre la vie, la joie (oui, la joie...plutôt que le "bonheur"). Un livre qui fait du bien - tout simplement.

L'histoire de Modesta, née en Sicile le premier janvier 1900, depuis sa petite enfance jusqu'à sa vieillesse. Tout au long de sa vie, elle essaie de toujours comprendre clairement ce qu'elle ressent, ce qu'elle désire, et cherche toujours à comprendre le monde qui l'entoure, essaie d'apprendre à se comporter pour plaire aux gens qui lui plaisent et arriver à ses fins.
La démarche de Modesta est admirable, malheureusement j'ai touvé que le style de ce livre l'est beaucoup moins. Le style est bizarre, la narration passe de la première à la troisième personne, des pages importantes de l'hisoire sont escamotées et il faut se débrouiller pour les reconstituer, les flash-backs sont insérés sans prévenir en reprenant sans prévenir des dialogues anciens et en les replaçant en plein coeur de l'action, ... Je n'ai pas du tout accroché à ce style.
Je n'ai pas non plus adhéré au personnage de Modesta, qui petite et adolescente est prête à tout, y compris à tuer, pour obtenir ce qu'elle veut, et qui une fois adulte se transforme sans prévenir en égérie communiste et veut faire la révolution, transformer la société pour qu'elle soit juste, et n'a pas un seul retour sur sa façon de voir les choses quand elle était plus jeune...
C'est la partie du livre où elle est encore en train de machiner pour obtenir ce qu'elle veut qui m'a le plus plu d'ailleurs.