Un roman sombre, prenant, bien écrit, mais à l'ambiance étouffante.

"L'homme chauve-souris" inaugure la série des enquêtes de l'inspecteur Harry Hole. C'est un inspecteur doué, mais alcoolique et tourmenté, et donc parfois peu fiable. Sa hiérarchie, voulant l'éloigner temporairement d'Oslo, l'envoie enquêter sur le meurtre d'une jeune norvégienne en Australie. Là-bas, il est associé à un flic aborigène étrange et ce qui aurait dû n'être qu'une mission diplomatique de routine va devenir une traque impitoyable au fur et à mesure que les meurtres se multiplient... Harry Hole est aux prises avec une culture ancestrale qu'il lui faut décoder et apprivoiser, mais également avec propres démons.
J'avais déjà lu 2 autres enquêtes d'Harry Hole, "Les cafards" et "L'étoile du diable", que j'avais trouvés absolument formidables, alors j'ai décidé de reprendre la série depuis le début. Chaque enquête est indépendante, elles peuvent donc se lire isolément, mais "L'homme chauve-souris" met en place le personnage d'Harry, son passé, ses tourments, donc c'est pas mal de le lire en premier.
Jo Nesbo, l'auteur, était le leader d'un groupe pop très connu en Norvège, mais je trouve qu'il a eu mille fois raison de se mettre à l'écriture ! Ses romans sont loin des clichés et des intrigues au dénouement prévisible, ils sont fouillés, tout en nuances et très noirs. Bref, j'adore !

L'amorce: une norvégienne est assassinée quelque part en Australie, l'occasion pour l'inspecteur Harry Hole de traverser la moitié de la planète et participer autant que possible à l'enquête sur le meurtre.

Ce fut une déception. J'avais bien aimé le second opus (les cafards) avec le même inspecteur, son côté désabusé, son approche l'air de ne pas y toucher. Mais ici, ça ne marche pas, il se laisse balader sans que rien ne vienne vraiment pimenter son enquête. Et puis je n'ai rien compris, rien vu venir, du coup le suspens ne prend pas.
Je laisse encore une chance à Jo avec le troisième opus (rouge-gorge).

L'inspecteur Harry Hole de la police d'Oslo est envoyé par sa hiérarchie en Australie où une jeune compatriote a été sauvagement tuée. Harry mène l'enquête avec un confrère Aborigène et son équipe de Sidney. En même temps qu'il en apprend chaque jour un peu plus sur ce pays, ses traditions, son passé, d'autres meurtres transforment son enquête en traque d'un véritable sérial-killer...

J'ai adoré ! Le personnage d'Harry Hole, que je découvre, est tordu à souhait et le fait qu'il mène son enquête loin de ses repères et de son train-train quotidien me le rend plus sympathique encore. Un vrai polar d'ambiance, même si j'ai trouvé quelques longueur au milieu de l'histoire... Je me demande si c'est le premier de la série des Harry Hole et si oui, je me réjouis d'avance de découvrir les autres !

je découvre les aventures d'Harry Hole et j'aime beaucoup.Du rythme,une dose d'humour et une enquête bien construite.

Ayant découvert cet auteur un peu par hasard, j'ai été agréablement surpris. L'histoire est bien ficelée, et les personnages intéressants. Petit bémol tout de même: pourquoi dans le monde du thriller faut-il bien trop souvent que le héros soit un alcoolique, un drogué, un paumé etc...? Mais bon, ne faisons pas la fine bouche, l'ouvrage est tout de même de qualité.

Premier opus des aventures de l’inspecteur Harry Hole –et premier roman de Jo Nesbo-, « L’homme chauve-souris » contient tous les ingrédients qui vont amener le lecteur à vouloir persévérer dans la découverte de cet auteur, et à s’attacher à son héros. Ce dernier, inspecteur de la police d’Oslo, rongé par la culpabilité suite à sa responsabilité dans la mort de l’un de ses collègues, est envoyé en Australie pour enquêter sur le meurtre d’Inger Holter, une jeune norvégienne qui vivait à Sydney. Il est accueilli sur place par son homologue Andrew Kensington, un aborigène pour lequel les bas-fonds de la métropole australienne semblent n’avoir aucun secret.
En même temps qu’Harry, nous faisons connaissance avec un pays fait de contrastes, dont l’histoire est à la fois jeune et ancienne, au sein duquel cohabitent tant bien que mal les autochtones dont on a oublié qu’ils étaient le vrai peuple australien, touchés plus souvent qu'à leur tour par la misère et ses corollaires (alcoolisme, …) et les « colons » qui, pour calmer d’éventuelles revendications nationalistes, concèdent aux indigènes quelques droits qui dépassent rarement le stade de la théorie. Ajoutez à cela une proportion non négligeable d’habitants issus de l’immigration d’origine asiatique, et l’une des plus importantes communautés homosexuelles du monde… vous êtes à Sydney !
Voilà pour le décor, qui n’a pas été sans m’évoquer la Nouvelle-Zélande que dépeint Caryl Férey dans « Utu » et « Haka », mais là où l’auteur français s’engouffre dans la noirceur jusqu’au malaise, Jo Nesbo quant à lui, bien qu’il n’épargne ni ses personnages ni son lecteur, laisse émerger de son récit une petite part d'espoir. En effet, Harry Hole a beau passer pour un anti héros, et sombrer facilement dans certains excès, il conserve néanmoins son instinct de survie (ce qui n'est pas le cas des personnages de Férey), et reste guidé par une certaine idée de la justice.
L’intrigue est très bien menée, l’auteur sait utiliser les détails significatifs et les retournements de situation, et surtout, il intègre ladite intrigue dans un environnement auquel il donne une réelle consistance, éveillant notre intérêt non seulement pour l’histoire policière, mais aussi pour celle de la société qu’il décrit.
Cet intérêt a été assez éveillé pour que je vous donne rendez-vous après ma lecture de la suite des aventures de Harry : « Les cafards ».

Un coup de coeur 2009 : formidable découverte que ce policier nordique certes noir mais moins déprimant que ses cousins Mankell et Indridasson.

Le héros, un jeune flic norvégien, alcoolique repenti, hanté par son passé se voit adjoindre un enquêteur aborigène blanchi sous les harnais.
L'intrigue est lente et les fausses pistes nombreuses, mais une fois n'est pas coutume, j'ai aimé être baladé par Jo Nesbo, écouter chaque aborigène y aller de sa légende édifiante, marcher avec Harry Hole dans les rues cosmopolites de Sydney.

Bref : une vraie découverte et une envie d'en lire d'autres.

Voici, la première enquête menée par Harry Hole qui a permis à Jo Nesbo de gagner le prix du meilleur polar nordique en 98.
Voila donc Harry Hole envoyé à Sidney pour enquêter sur le viol et le meurtre d'une jeune norvégienne... l'affaire piétine et on cherche longtemps (le bouquin fait 500 pages). Est ce le copain ? le logeur ? le gérant du bistrot ? un tueur en série ? les deux ? quelqu'un d'autre encore ?
L'occasion au passage de s'interesser de près aux nevroses de notre enqueteur, de découvrir Sidney et l'Australie à travers ses yeux et à travers ceux de son co-équipier aborigène.

Mis à part un passage un peu à vide où j'ai failli lacher le bouquin (mais ça corespond à un passage ou le héro lui-même est à vide...) je l'ai trouvé très bien, un peu trop stressant sur la fin ^^