Dans les années 30, Irénée, jeune luthier a du mal a accepter qu’il est atteint d’une maladie incurable (incurable mais pas mortelle).
Lui qui n’a jamais quitté son village de Saint-Bonnacin, dans le sud de la France, va fuir, quittant tout, même la femme qu’il aime. De port en port, accompagné de son violon, il se retrouvera en Chine dans la province de Guizhou, au village de Shanjing où il deviendra « l’étranger ».Et c’est là, entouré d’une douce jeune fille, d’un empereur de pacotille, d’un maître du thé qu’il va réapprendre à vivre et à assumer son mal .
C’est avec une grande économie de mots, dans un style fluide et poétique et avec une grande sensibilité et beaucoup de sensualité qu’ A. B. nous emmène à travers une histoire d’amour et de temps qui passe.

Antoine apprend qu'il est atteint d'un mal incurable et fuit. Il plante là village, femme, violons (qu'il fabrique). Et part au bout du monde, où finalement il rencontre une autre femme et fabrique... d'autres violons ! Là où je pensais trouver profondeur et réflexion, je ne trouve que pensées et situations convenues, des longueurs presque insoutenables lorsque le protagoniste est en Chine, un manque de profondeur des personnages, bref, un incommensurable ennui m'a envahie lors de cette lecture, dont j'ai sauté allègrement certains passages tant ce livre était indigeste. Je suis d'autant plus déçue que je m'attendais à de l'émotion, vu le sujet. Eh bien non, tant pis !