4 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 3 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
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[La fête impériale : Mémoires d'un libertin | Arnauld P...] |
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muse-hic
Sexe: Inscrit le: 11 Mar 2007 Messages: 258 Localisation: Auvers sur Oise
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Posté: Sam 01 Sep 2007 22:07
Sujet du message: [La fête impériale : Mémoires d'un libertin | Arnauld P...]
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En suivant Arthur, jeune libertin, monté à Paris de sa province natal, l'auteur nous dépeint la fin du 19ème siècle, la grandeur et la décadence du second empire.
Roman jonché de référence littéraire... beaucoup plus, à mon avis, que je n'ai perçu. Du coup, je me suis parfois sentie un peu dépassée!
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[La Fête impériale : Mémoires d'un libertin | Arnauld P...] |
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jonno
Sexe: Inscrit le: 09 Mai 2006 Messages: 1 Localisation: Besançon, France
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Posté: Ven 19 Mai 2006 21:34
Sujet du message: [La Fête impériale : Mémoires d'un libertin | Arnauld P...]
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Commentaires : 2 >> |
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La Fête impériale : Mémoires d’un libertin
Arnaud Pontier
Un roman qui, comme le titre indique, est en forme de mémoires. D’abord je tiens à dire à quel point ça m’a plu de lire une langue aussi belle. Pourquoi, pourquoi, pourquoi, en français moderne, on n’utilise plus le passé simple ou le plus que parfait du subjonctif ? Est-ce qu’on ne se rend pas compte des dimensions, ne serait-ce qu’au niveau sonore, que ces formes peuvent ajouter à la langue ? J’avais l’impression en lisant cette langue—qui est une vraie langue étrangère pour moi—qu’elle serait toute autre, et d’autant plus belle si elle n’était pas tronquée dans nos conversations quotidiennes. Mais je dévie.
« La Fête impériale » est très justement intitulé, puisque pour Arthur la vie, c’est la fête. Après une enfance difficile, avec un père tyrannique, le jeune homme de province se trouve au lycée à Paris, où il est bientôt introduit dans la bonne société de la capitale. Je ne l’ai pas trouvé très aimable, cet Arthur, qui d’abord laisse tomber ses études pour vivre du faux salaire qui lui est versé par le mari de son amante. A la longue, et ayant besoin de gagner sa vie pour de vrai, il se lance dans des affaires plutôt discutables avant de quitter Paris plus tard dans la vie pour prendre en main la propriété de son père. En fait, la fête d’Arthur prend fin en même temps que celle du deuxième empire de Napoléon III.
Dans cette histoire Pontier fait vivre un homme, une ville, un milieu, et un empire qui sont d’une époque révolue. Tout est train de changer dans la France du deuxième empire, tout comme à Paris où Hausseman est en train d’abattre des milliers d’immeubles pour faire de la place aux grands boulevards. La société industrielle moderne est en train de s’affirmer, alors que la France est encore gouvernée par un soi-disant « empereur ». Les années passant, l'empire est de plus en plus difficile à prendre au sérieux. Et dans sa petite fête à lui, Arthur ne se plie pas du tout aux règles de la bonne société qui le fait vivre. Mais quand on regarde bien, on voit que cette bonne société qui fait vivre Arthur ne se plie pas, elle non plus, à ses propres règles. Je suis tenté de dire que heureusement l’armée prussienne a chassé tout ça. Oui, toutes les fêtes ont une fin.
Bref, j’ai bien aimé. Un petit bémol tout de même. Le mystère d’Elisabeth n’était pas vraiment un mystère pour moi. Mais c’est un détail.
Livre que je compte relâcher au MBC de Lyon le 20 mai '06.
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[La Fête impériale : Mémoire d'un libertin | Arnauld Po...] |
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mamoune
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2005 Messages: 2135 Localisation: Ste Foy les Lyon (69)
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Posté: Jeu 30 Mar 2006 23:21
Sujet du message: [La Fête impériale : Mémoire d'un libertin | Arnauld Po...]
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quatrième de couverture
Une initiation au libertinage sous Napoléon III
Le Limousin au milieu du XIXe siècle. Fils unique d'une famille bourgeoise, le jeune Arthur coule des jours ennuyeux entre une mère aimante et faible et un père dur et pingre. Celui-ci jugeant que son rejeton doit être dressé au «fouet pédagogique», l'envoie dans une pension limougeaude. Le froid, la faim, la brutalité des maîtres et la méchanceté des camarades finissent par convaincre le jeune garçon que le bonheur n'est pas dans le savoir, mais dans le pouvoir. Plus rusé que frondeur, il apprend à composer avec le formalisme ambiant. Au cours d'un dîner familial où l'on a convié notables et aristocrates, il rencontre la très belle Mme de Villebreuse. Il la revoit à Paris où il est venu étudier au lycée Bonaparte. Devenue sa maîtresse, elle va l'initier au libertinage
Quand je lis un roman il faut pour qu'il me plaise, me sentir bien dans l'histoire, être intéressée par la vie des personnages qui y défilent, découvrir ou en apprendre davantage sur un lieu ou une époque et, enfin, apprécier la façon d'écrire de l'auteur.
J'ai trouvé tout cela en lisant "La fête impériale".
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