Quatrième de couverture :
Une femme prépare un dîner aux chandelles pour fêter son anniversaire de mariage. Elle descend dans sa cave pour y chercher une bouteille de vin, qu'elle trouve enveloppée dans un papier journal dont elle lit distraitement les petites annonces. Soudain, sa vie bascule : elle remonte les escaliers, éteint le four, prend sa voiture, quitte tout. En chacun d'entre nous repose peut-être, tapie sous l'apparente quiétude quotidienne, la possibilité d'être un jour requis par son premier amour...

Mon avis :
Cette femme qui part sur un coup de tête, ou plutôt de cœur, pour retrouver l’homme de ses premiers émois, qui ne s’identifierait pas à elle ? Fuir la monotonie d’un couple installé et choisir la folie d’une aventure même si sans lendemains, même au risque de la déception. Véronique Olmi raconte avec sensibilité le voyage vers l' Italie, l'arrêt à Aix pour voir sa sœur, atteinte de trisomie, un moment de bonheur avec sa fille avant d'arriver vers le but de son voyage. L'auteur nous entraîne dans sa vie passée et sa vie présente de femme, épouse et mère.
Elle va retrouver Dario, son amour de jeunesse. Que va-t-elle vraiment découvrir au bout de sa route?

Et là, ce fut déception pour l'héroïne et pour moi, lectrice. J'ai trouvé la dernière partie du roman décevante.

Un roman vite lu que j'ai trouvé agréable à lire mais sans plus, il ne me laissera pas un grand souvenir.

Plat et bavard. Je n'ai ressenti que de l'ennui sauf quand l'auteur écrit sur sa soeur, passages qui sont empreints de sincérité, de véracité. Le mari chauffeur de taxi qui achète du Pommard ? Ah ah ! J'ai trouvé tout très fabriqué, le Dario et sa façon de se passer le poignet sur le front me faisait immanquablement penser à un acteur du muet et ça m'a fait bien rire. Je n'ai pas cru une seconde à cet amour et en plus la fin est franchement nulle, le soufflé déjà pas excellent retombe complètement !
L'écriture se perd dans des méandres à n'en plus finir, certes parfois drôles et enlevés mais à la fin ça m'a gavé grave !

Emilie a 48 ans et elle prépare amoureusement le dîner de son 25e anniversaire de mariage avec Marc, lorsqu'elle découvre une petite annonce dans la page de journal qui entourait la bouteille de vin choisie avec amour. Ni une, ni deux, Emilie abandonne ses préparatifs, prend son sac et saute dans sa voiture, direction l'Italie. La petite annonce émanait de son premier amour, le beau Dario et elle part le rejoindre à Gênes...

Le scénario dévoilé sur la 4e de couverture était plutôt alléchant, je n'ai pas hésité une seconde et j'ai acheté ce livre. J'ai bien fait. L'histoire commence comme prévu et plutôt doucettement au niveau de l'écriture. Mais assez vite, au fur et à mesure des étapes du voyage d'Emilie vers l'Italie (et elle prend son temps!), l'histoire prend ses aises, les petites routes du souvenir tortillonnent et semblent ne jamais arriver à destination. Malgré tout, on est embarqué dans ce voyage, à la fois à travers la France et l'Italie, à travers le temps, à travers les étapes de la construction d'un couple. Je me suis laissée embringuer là-dedans avec plaisir, savourant au passage une écriture plus fouillée, plus sensuelle. La fin du voyage m'a laissée un peu perplexe (je ne m'attendais pas à cette situation) et la fin du livre m'a carrément déçue mais je garde une très bonne impression générale de lecture, malgré tout.

Sur la page de Libé entourant la bouteille de Pommard, une annonce : "Emile, Aix 1976 - Rejoins moi au plus vite à Gênes - Dario".
Dario l'amour de ses 16 ans.

Au cours d'un voyage vers l'Italie, voyage décidé sur un coup de tête alors qu'elle préparait l'anniversaire de ses 25 ans de mariage, Emilie se souvient de sa jeunesse, de sa vie de couple et de mère.
Elle fait aussi des rencontres insolites ou cocasses.

J'ai aimé comme elle parlait des ses filles.
J'ai été touchée quand elle évoquait sa sœur, son chromosome en plus et sa dévotion pour Mike Brant et j'ai souvent souri.
J'ai aimé les portraits de certains des personnages de ses rencontres : l'auto stoppeur, la jeune et jolie femme au dents ébréchées de la caravane sans roues... Chacune de ses histoires sont comme le début d'un autre roman.
J’ai aimé ce qu’elle dit de sa vie avec Marc, son époux « Nous sommes dans le même hamac. Ca tangue autour de nous, et nous nous tenons »

Je l'ai suivie jusqu'à Gênes, intriguée.

Je ne dévoilerai pas, bien sur, le fin mot de l’histoire que j’ai trouvé un peu décevant, sans qu’il gâche pourtant ce roman émouvant, quelquefois très drôle, mais en tous cas très vrais dans son évocation des sentiments, des souvenirs, des regrets, des manques.